Ma visite à l’Arsenal de Brest

Nous sommes en vacances en camping, dans le Centre Finistère et nous achetons de temps en temps le Télégram de Brest histoire de nous tenir au courant de l’actualité et aussi pour dénicher les bons plans de la région.

C’est ainsi que nous avons vu un encart qui indiquait que pendant juillet et août 5 jours par semaine, l’Arsenal ouvrait ses portes pour une visite guidée dans une partie des lieux. Cette visite guidée durait environ 1 heure 30.

Comme mon mari a fait tout son service militaire, et à l’époque c’étaient 18 mois sous les drapeaux, dans la marine à Brest et Lanvéoc Poulmic, il avait envie de voir l’évolution de la base et des navires écoles et de guerre.

Pourquoi pas ? J’aime aussi m’instruire surtout quand il s’agit d’un port en Bretagne…. chauvine moi ?

Bref, le GPS indiquant l’adresse exacte du rendez-vous, nous sommes partis de bonne heure sachant que nous avions 80 km à faire.

Une fois arrivés sur place, nous sommes cordialement accueillis par un officier à qui nous remettons nos cartes d’identité ; il nous faudra ensuite attendre qu’un groupe d’une vingtaine de personnes se forme.

Nous remettons ensuite nos sacs, sacs à mains, appareils photos à une autre personne contre un petit ticket et une aspirante nous accueille pour le début de la visite.

L’arsenal de Brest a une superficie égale à Monaco, 17 km de longueur gagnés sur la mer pour avoir un espace plat, 17000 personnes qui y travaillent dont 3000 civils. C’est une ville dans la ville, avec sa gendarmerie, ses boutiques, ses salles de sport, ses restaurants etc….

Nous ne nous inquiétons pas, nous n’en ferons pas le tour.

Nous passons devant des bureaux stratégiques, puis devant une sorte de balle de tennis immense que la personne nous dit être un simulateur.

Le simulateur permet de reproduire en temps réel tous les événements désirés : le tir, une attaque nucléaire, une attaque sous marine etc…

Les marins qu’ils soient sous officiers, officiers ou simples matelots viennent s’y entraîner. C’est beaucoup moins coûteux que des tirs à armes réelles, que des essais nucléaires ou des attaques aériennes sur navire.

Nous coupons ensuite la route pour aller vers le port voir à quoi ressemblent les navires de guerre que nous possédons. Le long des quais, bien à l’abri derrière une digue, sont parfaitement rangés des escorteurs, des navires école, des navires scientifiques etc… Je n’ai pas tout retenu.

Certains sont armés d’autres non.

L’aspirante nous explique aussi que la plupart des navires acceptent maintenant les femmes à bord sauf les sous marins.

Ceux ci sont basés à l’Ile Longue au large de Brest. Ils sont tous à propulsion nucléaire.

En France, actuellement, nous n’avons qu’un seul porte avion : le Charles de Gaulle basé à Toulon .

Après quelques questions, et une belle promenade sous le soleil (rare à Brest) nous sommes revenus vers notre point de départ.

Cela reste néanmoins une visite très intéressante ; dommage que l’on ne puisse prendre des photos !!