Liliane et Ingrid

 

 

 

Y a Bettencourt… et Bétancourt

                              Ou de l’ingrititude.

 

Un seul… vous manque et la France médiatique est dépeuplée.

 

Depuis un bon trimestre nous sommes encrémés de « L’Oréal ». Vous en avez forcément chez vous. En prime, le soir, vous sont offerts la fille, la mère, le majordome, l’artiste, et le Ministre que les fans de vélo huent à l’étape comme un vulgaire Armstrong en manque de dopitude.

Mais il ne faudrait pas qu’une dame à la fortune géante cache une homonyme de fraîche mémoire.

Que n’a-t-elle été accrochée en portrait immense à la façade de l’Hôtel de Ville de Paris et d’autres mairies moins célèbres. Que n’a-t-elle rassemblé des chanteurs et artistes divers ? Jusqu’à nos services secrets qui échouèrent à la libérer de sa jungle colombienne ! 6 ans de captivité pour cette Française, à l’épitre lyrique, valait bien tous les gestes d’un peuple qui tenait cet enlèvement par les FARC comme une ignominie. Et puis il y eut sa libération. Nous eûmes, si la mémoire ne me fait pas défaut, droit à des réceptions à l’Elysée et ailleurs, où entourée de ses enfants… Jusqu’au Pape qui la reçut. Et puis ce fut la disparition médiatique après avoir été si longtemps tenu en haleine.

Chassez le naturel d’une presque candidate à la Présidence de Colombie et le naturel revient au grand galop.

Le naturel de nos jours s’appelle fric.

Otage donne droit à dédommagement. Après le fric que cette aventure nous a coûté à cœur perdu, voici que cette malheureuse réclame 6.5 millions de $ à la Colombie. Refusé. Elle se retourne vers son autre patrie, NOUS. Et estime que les  Français qui l’ont oubliée dans sa jungle sont pingres en lui concédant 450 000 euros par le fonds de garantie aux victimes !

C’est Liliane qui fait les couvertures ! Elle ne demande rien à personne notre richissime octogénaire. L’autre mériterait que l’on se rappelle le bon temps où elle jouait avec notre sensibilité naturelle et qu’on l’exclut de nos pensées.