« La sonnambula » à l’opéra national de Paris

Le lundi 15 février, Natalie Dessay se produira dans le rôle titre de l’opéra de Bellini.

Native de Lyon, elle a grandi à Bordeaux où elle a caressé l’espoir d’être danseuse. A 20 ans elle quitte le Conservatoire avec un premier prix en poche.

En 1989, Natalie obtient le deuxième prix au Concours des Voix nouvelles et l’Opéra de Paris l’invite à intégrer son école.

En 1994, elle signe son premier contrat d’exclusivité avec un major. Cette année-là, elle est prête pour interpréter la Reine de la Nuit d’une première Flûte Enchantée, dirigée par William Christie.

A la  Scala de Milan, elle joue Olympia, ravissante poupée capricieuse, dans les contes d’Hoffmann mis en scène par Alfredo Arias.

Sa carrière internationale est lancée et elle devient rapidement le fer de lance de la scène lyrique française. Douée d’une voix fabuleuse, Natalie est également très bonne comédienne.

Avec « la somnambule » de Bellini, elle reprend un rôle dramatique qu’elle a déjà incarné en 2001 et 2006.

Le livret de l’opéra est tiré de La Somnambule, un vaudeville d’Eugène Scribe en 1819.

Il s’agit d’un drame romantique qui raconte les amours tumultueuses entre Elvino et Amina. Cette dernière est, pour son malheur, somnambule, ce qui la conduit à se rendre dans la chambre du Comte Rodolfo.

Je ne vous raconterai pas l’histoire, sachez qu’elle se termine bien et qu’elle nous gratifie d’airs parmi les plus beaux du répertoire comme ce « Ah! non credea mirarti »

Heureux Parisiens, précipitez-vous à l’opéra, s’il reste des places.

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