La méfiance maladive française à l’encontre de l’innovation

 

Dès qu’un nouvel objet est présenté en France les gens détournent leur regard et attendent que d’autres qu’eux-mêmes essaient cette "chose" en souhaitant qu’ils essuient les plâtres qui, disent-ils, immanquablement vont se produire.

Notons au passage que cette attitude est contraire à celle des américains du nord (pour une large tranche de la population, early users, adopters, geek) qui au contraire se précipitent pour essayer toute nouveauté.

Le refus de se risquer, la peur du ridicule en cas d’échec, l’incertitude, le doute, la difficulté de mise en œuvre, l’ignorance honteuse démontrée en famille ou pire en public, crée un nombre d’arguments invraisemblables pour éviter d’avoir à acheter ou même tester "la chose". Tout est bon alors pour dénigrer, moquer, rejeter, pour camoufler cette propension à craindre la nouveauté sous toutes ses formes et malheur au petit détail qui cloche: toute l’ensemble doit impérativement piétiné, voué au pilori.

J’en ai connu un certain nombre de ces gens ineptes, incultes banquiers, financiers, acheteur indigents du cerveau, curieux malintentionnés, badauds hilares qui se complaisent à la critique maladive, compulsive démontrant ainsi leur faculté d’immobilisme sans oublier certains encéphalogrammes plats.

Je voudrais qu’une attention intelligente et non compassionnelle soit portée sur l’innovation en tant que telle, car certains admirent bien plus des "œuvres artistiques" qualifiées d’impérissables, qui des tableaux, des sculptures ou assemblages hétéroclites de matières et matériaux plus qu’usagés, malodorants et difformes, ou encore certaines musiques, pièces de théâtre ou films sans queue ni tête qui ne font que porter (usurper) ces titres dénominatifs.

 

L’élaboration artisanale d’un objet utilitaire, la création d’une machine par un bureau d’études, la conception industrielle, la mise au point d’une culture maraîchère, l’amélioration d’un système de récolte de miel valent 100 fois, que dis-je mille fois cette croûte infâme qu’on nous présente en tant qu’œuvre "géniale transcendantale apoplectique viscérale".

Ne méprisez pas l’effort industriel des PME/PMI TPE, ni celui des Agriculteurs et des Éleveurs, oubliez les faiseurs d’artifices verbaux qui pillent sans vergogne le travail d’autrui au prétexte demieux savoir que vous gérer votre argent (les banquiers et les financiers), de mieux administrer vos biens(les fonctionnaires et les élus) ; l’appropriation indues de nos efforts par les politiques et autres énarques est plus que tout le mal qui ronge notre vie de tous les jours, car leurs mérites surabondamment vantés, dithyrambiques ne sont que poudre aux yeux et discours pour mieux nous tromper.

24 réflexions sur « La méfiance maladive française à l’encontre de l’innovation »

  1. [quote]Le refus de se risquer, la peur du ridicule en cas d’échec, l’incertitude, le doute, la difficulté de mise en œuvre, l’ignorance honteuse démontrée en famille ou pire en public, crée un nombre d’arguments invraisemblables pour éviter d’avoir à acheter ou même tester « la chose ». Tout est bon alors pour[b] dénigrer, moquer, rejeter,[/b] pour camoufler cette propension à craindre la nouveauté sous toutes ses formes et malheur au petit détail qui cloche: toute l’ensemble doit impérativement piétiné, voué au pilori[/quote]

    Je n’aime pas non plus cet esprit perpétuel de « critique »!
    bon article!

  2. Zelectron,

    Je dirais que vous n’avez pas complètement raison… Les Français ne sont pas ces « tarés » que vous décrivez, tournés vers le passé. Ils se méfient de ce que l’État leur présente comme « innovation » (souvenez-vous du « super chauffage » électrique promu par EDF qui en a mis un maximum sur la paille. Souvenez-vous des avions « renifleurs de pétrole » de Giscard d’Estaing et j’en passe beaucoup, beaucoup). Les Français sont plus sages que vous ne les faites paraître et préfèrent les PME/PMI aux grandes entreprises, toujours prêtes à « délocaliser », vilain mot sans imagination pour dire « se tirer vite fait et discrètement avec leurs machines là où les salaires sont une misère et ne parlons pas de la protection sociale ». Rappelez-vous que Elf, entreprise française, par le jeu de la mondialisation, ne paie pas d’impôt en France… (Pas une PME ne pourrait se le permettre, sans se faire saisir dans les, allez, six mois). Pour leurs cotisations sociales, je pense qu’il y a « gentleman’agrément ». C’est-à-dire « je vous paie mais je ferme tel site et vous fait cadeau de 2 500 chômeurs… Alors, on est d’accord, on tire un trait sur les cotisations ? ») Disons que l’État réfléchit avant d’envoyer l’huissier. Tout est l’avenant. Mais vous n’empêcherez pas les Français de « sentir » la période de disette et, s’ils ont un jardin d’essayer de faire pousser leurs légumes et d’élever des poules : pas très innovant, ça, je vous l’accorde. Il y en a même qui font leur pain, certains ayant acheté la machine idoine À CRÉDIT, puisque le cash, ils le voient à peine passer. Pendant ce temps, la Française des Jeux fait fortune (colossale), en ramassant les petits paris qui font rêver les accros du jeu… En réalité, pour ma part, j’en connais beaucoup qui sont des innovateurs – bricoleurs et se débrouillent pour survivre. Faut pas dire qu’ils sont stupides… Et il faut développer le travail au noir. Pourquoi payer des cotisations quand les très grandes entreprises s’en passent allègrement ?

  3. Chère Gribouille
    J’ai passé une trentaine d’années dans des PMI industrielles, je n’ai pas parlé des innovations de l’état et pour être plus précis, ce que vous en écrivez est en bien deçà de ce que j’en dirait (l’état et ses suppôts n’ont rien à faire dans le domaine de l’innovation, si ce n’est l’INPI et encore)
    En revanche « [i]Les Français ne sont pas ces « tarés » que vous décrivez, tournés vers le passé[/i] » ça je ne vois pas dans mon propos ce qui vous le fait penser.
    [i] »En réalité, pour ma part, j’en connais beaucoup qui sont des innovateurs – bricoleurs et se débrouillent pour survivre. Faut pas dire qu’ils sont stupides… »[/i] là aussi je suis surpris
    [i]Pourquoi payer des cotisations quand les très grandes entreprises s’en passent allègrement ? [/i] ça c’est une remarque fondée car si nos élus et les fonctionnaires sauf hospitaliers et professeurs du terrain ne sont plus payés ils risquent de faire une drôle de tête. J’ajouterais que si vous connaissiez un moyen de faire rendre gorge à certaines institutions financières par le biais des plus hauts revenus, je ne vous blâmerais pas.

  4. [b]Trop impliquée ce soir dans l’article sur les Primes du mois de Septembre, je reviendrai demain.
    Ce jour, ce matin, d’ailleurs, me suis contentée d »aimer » (donc de partager), de twitter, et de googler.

    Mais que voilà un bel article…

    amicalement, Monsieur le Juré Zelectron

    SOPHY[/b]

  5. Zelectron,
    En effet, je présente mes excuses : j’ai lu en diagonale ce qui, ce soir, ne convient visiblement pas à mes neurones…
    J’aimerais connaître la méthode pour « leur » faire rendre gorge mais mise à part une faillite intégrale des banques avec des comptes « financiers », c’est à dire spéculatifs remis à zéro pour en verser les montants à ceux qui en ont besoin, ne serait-ce que la Sécu et l’Ed. Nat.,je ne vois pas de solution rapide. Il ne s’agirait, naturellement pas de toucher à l’argent qui fait tourner les entreprises, ni aux biens immobiliers. Merci, Sarko, d’avoir supprimé l’abattement sur les donations aux enfants et petits enfants qui leur permettaient de payer des droits de succession plus faibles, voire nuls si les parents avaient assez d’argent et que les gamins étaient fauchés… Ce gouvernement est un tissu de S…peries plus énormes les unes que les autres. Sans doute le motif de la fatigue des neurones. Encore merci d’avoir rétabli.

  6. [b]Un article que j’apprécie, car au fond, il rappelle quelques vérités.
    Je pense que le français constitue un paradoxe en lui même.
    D’un coté il n’aime pas qu’on lui change ses habitudes, et de l’autre il ne cesse de réclamer des changements, et je ne parle pas ici de politique.
    En revanche si on aborde la politique, je pense qu’on pourrai dire que celle-ci ne favorise pas la recherche tant sur le plan financier, que sur la formation et la promotion de cette belle profession et de ses implications.
    Si ce mot recherche et ses aboutissements étaient un peu plus mis en valeur plutôt que d’enrichir des polémiques qui elles ne le sont pas, on inculquerait d’autant mieux dans l’esprit des français un esprit d’ouverture beaucoup plus large envers tout ce qui est nouveau, et participerait à son acceptation.[/b]

  7. le notons au passage ….est le passage le plus intéressant..

    [b]Notons au passage que cette attitude est contraire à celle des américains du nord (pour une large tranche de la population, early users, adopters, geek) qui au contraire se précipitent pour essayer toute nouveauté. [/b]

  8. On constatera une plus grande variété et une plus grande radicalité en Amérique du Nord…
    C’est aussi une force …

    A la croisée des geeks et des amish on peut trouver les Hutterites qui raffole de technologie

  9. On constatera une plus grande variété et une plus grande radicalité en Amérique du Nord…
    C’est aussi une force …

    A la croisée des geeks et des amish on peut trouver les Hutterites qui raffole de technologie

  10. Les villages qui résistent encore au capitalisme mondial

    [u]Article paru sur Come4News, le 20 mai 2007.[/u]

    A l’heure de la globalisation, à l’heure ou Nicolas Sarkozy préside aux destinées de la république. A l’heure où le parti communiste français n’est plus que l’ombre de lui-même, et où les écologistes cherchent désespérément leur second souffle …De nombreuses initiatives alternatives et écologistes ont vu le jour en France et ailleurs.

    Plutôt que de parler de villages, il faudrait plutôt parler d’écovillages ou de réseaux d’écovillages et même parler d’écolieux. Ces entités sont nées dans la mouvance soixante huitarde. La deuxième vague se produit actuellement avec l’émergence du net et des produits bios. Ces écolieux sont très différents les uns des autres, tant au niveau des règles de vie que de la philosophie.

    Certaines initiatives se veulent discrètes, d’autres plus ouvertes. Certaines sont engageantes, d’autres sont suspectes. Elles se rejoignent sur le rejet des valeurs capitalistes et sur une utopie : le concept d’amopie (http://amopie.free.fr) : c’est-à-dire sur la volonté de vivre dans une société basée sur la solidarité et l’autonomie.

    Les projets fourmillent. Les tentatives demeurent fragiles tant la pression et les contraintes et du monde extérieur peuvent être grandes ….

    Un réseau mondial d’écovillages s’est constitué.(Global Ecovillage Network) Plusieurs écovillages français sont associés à ce réseau mondial.

    Notons qu’à coté de tentatives écologiques purement écologique, il existe aussi des tentatives d’implantation religieuses. Parmi celles-ci notons celles des beachy amish mouvement pacifiste, ils ont tentés eux aussi de revenir s’implanter en Alsace entre 80 et 85. Après leur échec, ils se sont réinstallés en Belgique d’où ils avaient été chassés par l’Inquisition….Plus surprenant les Brethren et tout récemment les huttérites, communautés implantés surtout au Canada semblent s’investir en France, pays où ils n’ont pas d’ancrage historique. Les Huttérites ont développé au Canada un mode de vie très abouti de communisme dans un environnement capitaliste……à tel enseigne qu’on peut les qualifier de champions du communisme. Le communisme de retour en France ? Affaire à suivre …

    [www.fr.ekopedia.org] [www.eco.bio-info] [ecobio.easy-hebergement.info/forum/upload] [www.lemondeestanous.superforum.fr] [www.bienetremateriaux.com/informations/archipel.htm] [www.gen.ecovillage.org]
    [modifier] Voir aussi

  11. Un article intéressant publié sur come4 news qui disparait …..c’est …curieux!

    [i]La main invisible du web[/i]

  12. Je pense que de nombreux Français en ont ras la casquette d’être pris pour des imbéciles, par un gouvernement d’abrutis, réfractaires à la technologie ou ce qui s’en rapproche. Chez eux, seule la déclamation est sur-consommée, surtout sous la lumière des plateaux télé. Ca les éclaire sans doute ?! Ainsi les formules « …je ne suppute pas, mais j’espère » ou « ..j’ai une intuition qui se transforme presque en certitude » n’éclairent jamais que leur chemin parcouru. Pas celui de l’innovation ni le nôtre.

    Je trouve que la jeunesse française est grosse consommatrice des nouveautés proposées, et spontanément à l’affût de la suivante.
    Les « anciens » sont plus réfractaires certes. Faut-il y voir un message ?

    Les pillages ne sont plus seulement centrés sur les PME/PMI/TPE, puisque les banques donnent dans la mesure via DEXIA.

    Je ne sais pas par quel bout il va falloir commencer…

  13. Tout à fait Nadine,
    La dernière, c’est tout nouveau ça vient de sortir: « les élus aiment l’industrie » (par exemple Besson v/s Hollande)

    Il y en a qui ne manquent pas d’air! pendant des décennies le mépris affiché de toute la classe politique se faisait sentir dès qu’ils approchaient d’un atelier en prenant le fameux ton protecteur: « mon brave ». Ils n’ont pas eu conscience des champs de ruines qu’ils ont contribué à former et dont les magazines professionnels ont rendu compte dans leur colonnes et ce, scrupuleusement au fur et à mesure des fermetures et licenciements massifs. Malgré les avertissements, les conseils (en pure perte), les idées, rien n’y a fait: ils sont restés sourds, se contentant de prélever « leurs » impôts comme si de rien n’était. Pas un d’entre eux n’a jamais mis ses mains dans le cambouis, tenu un fer à souder ou une visseuse pneumatique et ne leur demandez surtout pas ce qu’est un transistor ou l’alliage inox 316. Ils s’en moquent! leur inculture crasse dans les domaines manufacturiers est patente, ce qui ne les empêchent pas de voter des lois, de fusionner OSEO (organisme de financement avec 50 kilos de dossier pour 1000 €) et d’autres entités du même acabit, qui ne sont pas appropriées pour traiter financièrement des besoins des entreprises. Pauvres élus qui n’en ont mais … La seule chose qu’ils savent faire (comme les banquiers) : voler au secours de la victoire !

  14. [quote]Ils n’ont pas eu conscience des champs de ruines qu’ils ont contribué à former et dont les magazines professionnels ont rendu compte dans leur colonnes[/quote]

    Je ne suis pas sûr de ça Zelectron.
    Je pense au contraire qu’ils l’ont voulu, ce qui ne fait qu’aggraver leur comportements. Ce sont les véritables fossoyeurs de notre pays.
    N’importe quel imbécile se serait rendu compte de la décadence de la France industrielle et agricole. Pas eux! Au contraire, droits dans leurs bottes, ils persistaient. C’est bien là la preuve de leur volonté de nous faire sombrer.

  15. [b]@Ludo, oui hélas, (disons un peu des deux)
    2 exemples
    – celui de Giscard: 80 milliards soit disant pour les PME: résultat 71 milliards de francs que les grosses boites ont pompé les petites n’ont « récupéré » que 6,5 MFrs, le reste ? frais de gestion…
    – celui de Mitterrand installé à l’Élisée le 13 Mai 1981, il se présente pour l’inauguration du salon international de l’aviation au Bourget, voit les équipement des avions et les fait désarmer. Retour vers 14 heures, effectivement, plus de roquettes, mitrailleuses, bombes et autres engins…mais aussi plus de généraux, plus d’attachés militaires étrangers, plus d’ambassadeurs : coût de l’opération 80 milliards de commandes annulées plus autant pour les années suivantes sans oublier la brouille avec les services secrets US, GB, D, CH et autres occidentaux (plus de communication, plus de renseignements …) et puis le Brésil et certains pays de l’est qui nous ont très vite remplacés en tant que fournisseurs d’armes en copiant servilement les nôtres (marchés qu’ils ignoraient pour la plupart).
    A croire que si on posait la question de savoir ce qui est plus bête qu’un homme politique la réponse serait : 2 ! [/b]

  16. @ LUDO & ZELECTRON

    [i] »Ils n’ont pas eu conscience des champs de ruines qu’ils ont contribué à former et dont les magazines professionnels ont rendu compte dans leur colonnes »[/i]

    Ils n’ont surtout pas eu connaissance de la déferlante que ce champ de ruines a provoqué ! Ils (elles) en avaient été informés par des économistes, dont notre prix Nobel, mais trop arrogants et suffisants, ils l’ont ignoré ! Ils (elles) veulent être flattés….pas écouter ce qu’il y a de désagréable à entendre.

    Le concert diatonique de leur perpétuel quatuor à cordes que sont les Minc et consorts est une cacophonie qui ne sonne même pas faux à leurs oreilles. Ils entendent seulement leurs portefeuilles se tortiller d’aise et de satisfaction; se gonfler encore et encore et encore et encore….jusqu’à [b]B O U M[/b] …..

    Ils (elles) ont beugué !

  17. …/… je me suis mélangé les pinceaux. Pardon

    [b] »Ils n’ont surtout pas voulu anticiper la déferlante que ce champ de ruines a provoqué ». [/b]

  18. Bonjour,

    Ayant vécu pendant 15 ans en Amérique du Nord dont je viens tout juste de revenir (Montréal), je me permets de noter que l’appréciation qu’on peut avoir de loin sur les habitants de ce continent est souvent bien différente de la réalité. La méfiance maladive à l’encontre de l’innovation n’est pas un phénomène français, mais plutôt humain que l’on doit rencontrer dans chaque partie du globe. Je constate d’ailleurs que les Européens, dans certains domaines technologiques, sont plus en avance que les Américains du Nord. Je ne parle pas des entreprises, mais de la population.

  19. [b]@Betty,
    Aux USA il y a les early users, adopters, et autres geek que j’évoque plus haut, ce qui en France particulièrement (sauf dans le domaine du gadget et de la faribole inutiles) n’existe que rarissimement.[/b]

  20. Ah, c’est fort possible, mais je ne pense toutefois pas qu’ils soient très représentatifs de l’ensemble de la population. 😉

  21. J’assume totalement le choix de ne pas acheter le nouveau truc qui vient de sortir, et d’attendre que d’autres essuient les plâtres, comme vous dîtes.
    Non pas par peur du ridicule ou autre. Mais tout simplement parce je pense que c’est dans mon intérêt. Il arrive tout de même souvent qu’un nouveau produit ne soit pas bon, inutile, inadapté ou atre inconvénient, au quel cas, celui qui l’a acheté a perdu son argent.
    [b]Quel intérêt ai-je à prendre le risque d’acheter tout de suite alors qu’il suffit d’attendre quelques mois pour avoir des retours ?
    [/b]
    Je n’ai pas fait la queue devant l’Apple store le jour de la sortie de l’i-phone, j’ai tranquilement attendu que mon téléphone soit HS pour choisir un smart phone, un androïd, beaucoup moins cher et plus adapté à mes besoins (principalement le GPS).

    Bien sûr, je suis très sensible aux « efforts de nos belles PME » (généralement dirigées par des incompétents), et aux entreprises innovantes… Et je pense qu’acheter de nouveaux produits innovants, c’est très bien… mais pour les autres.

  22. Poissonrouge, c’est une attitude louable. On constate par exemple avec les mises à jour de systèmes d’exploitation que ceux qui les testent dès leur sortie se plaignent de problèmes, d’incompatibilité avec certains logiciels par exemple. Attendre un peu, se documenter d’abord, attendre aussi les éventuelles corrections de ces bogues peut éviter bien des maux de tête et de perdre son temps…

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