Il s’échappe d’un hôpital psychiatrique et tue

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Un jeune homme de vingt six ans a été poignardé au centre ville de Grenoble, par un homme âgé de cinquante six ans et qui s’est échappé d’un hôpital psychiatrique où il avait été enfermé pour des faits similaires. 

 

Cela s’est produit mercredi dans la matinée et le jeune homme admis dans un état critique au CHU de Grenoble (Isère), après avoir reçu un coup de couteau dans le ventre, est décédé de ses blessures.

Il était étudiant-chercheur dans une école d’ingénieur. 

 

L’agresseur, souffrant de schizophrénie se serait échappé, de l’hôpital Saint-Egrève dans l’Isère, pendant la promenade dans le parc, auquel il avait un libre accès.

Il aurait ensuite pris le bus pour Grenoble, aurait acheté un couteau, puis poignardé le jeune homme dans une rue commerçante de la ville. 

 

Les soignants de l’hôpital psychiatrique où il était interné, n’avaient pourtant observé aucun signe laissant présager un tel drame.

Par le passé il avait commis trois autres agressions du même type. Blessant alors grièvement trois personnes. En 1989, puis 1995 et 2006.

Il n’avait pas d’autorisation de sortie, mais les médecins comptaient lui accorder des "sorties d’essais" dans les prochains jours. 

 

Comment peut-on ne pas surveiller plus efficacement une personne, ayant commis par le passé de tels actes ? 

Comment peut-on lui accorder, un soi-disant comportement ne nécessitant pas un suivi plus poussé ?

 

Pourquoi allait-on lui accorder des sorties d’essais ?

 

Il y aurait peut-être quelque chose à revoir, car de nombreux malades se retrouvent parfois dans les rues de nos villes, sans être guéris et commettent à nouveau des crimes.

Il ne s’agissait pourtant pas de faits bénins, puisque cet homme avait par le passé poignardé, trois autres personnes qui furent blessées grièvement.

6 réflexions sur « Il s’échappe d’un hôpital psychiatrique et tue »

  1. Pourquoi ?
    Bonsoir ANDREA ,je pense que après ses drames qui ce renouvèle régulièrement il est
    légitime de se demander si ceux qu’ont enferme sont les bons???
    Je connais personnellement une infirmière qui a travaillé 35 ans en hôpital psychiatrique et qui ma souvent dit que il y a des décisions incompréhensible prise
    par certain responsables qui ne cachais pas qu’il y a un certain risque en expliquent que « ont » ne pouvais pas enfermer toutes les personnes qui sont dangereuses .
    Il y avait aussi des malades qui revenais en courent a l’hôpital en disent qu’ils ne veule plus sortir parce que ils sont tous fou dehors !!

  2. Attention à l’amalgame
    Tous les malades en psychiatrie ne sont pas des criminels, c’est une infime minorité . On va encore utilisér un drame et l’émotion qu’il provoque pour modifier le fonctionnement d’une institution … C’est déplorable pour des responsables publiques . Bien sur une enquète doit etre conduite et voir si des erreurs n’ont pas été commises dans cet hopital .
    Il y a beaucoup plus de gens violents dans la société que dans les hopitaux psychiatriques, pas plus en tout cas .

  3. Bonsoir
    Laury,

    Merci de votre passage. En effet souvent des décisions incompréhensibles sont prises.
    C’est vrai parfois des personnes demandent à ce qu’on les enferme en disant qu’elles sont folles et on en tient pas compte.
    Mais il y a aussi des personnes qui ne sont pas folles ou pas dangereuses et que l’on enferment.
    Alors comment faire la part des choses. Et on ne peut pas enfermer tous les fous, d’ailleurs ont ne les connaît pas tous.

    Amicalement. Andréa.

  4. Bonsoir Patrice
    Je suis d’accord avec vous les criminels dans ces hôpitaux sont une infime minorité.
    Mais doit on pour cela ne pas assez surveiller ceux qui sont réellement dangereux, ayant déjà commis trois actes criminelles et blessant grièvement trois personnes avant de tuer ce jeune homme de vingt six ans.
    Je ne crois pas, pour des personnes comme cela, la surveillance devrait être accrue.

    Merci de votre passage.
    Amicalement. Andréa.

  5. sortir du fait divers
    Il faut souligner que nombre de schizophrènes ne sont pas violents, que beaucoup d’entre eux sont insérés dans la société. Il n’est pas question pour moi de justifier le meurtre évoqué, mais je pense qu’il faut déstigmatiser cette population.
    La schizophrénie recouvre beaucoup de réalités différentes. Elle ne peut se résumer à l’image communément admise de fou-furieux-violent-déséquilibré , ou encore de Dr jeckill/ mr hyde.

    par une jeune fille de 20 ans, soeur d’un schizophréne sensible et timide, qui est absolument exaspérée par la médiatisation de cette maladie uniquement effectuée dans la rubrique « faits divers »

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