Home, sweet home.

Le « commerce téléphonique » n’a pas de limite !

 

Que ce soit le samedi matin, quand on essaie de dormir, ou les après-midi de repos, il faut, invariablement, se coltiner au téléphone des personnes payées pour vous faire payer.

 

Et l’on a droit à tout : des tirages au sort généreux qui nous rapportent des cadeaux non désirés à condition de souscrire à un contrat quelconque, des humanistes qui souhaitent vous faire économiser de l’argent via des déductions fiscales, des partis politiques (eh oui !) qui vous font part de leurs projets par l’intermédiaire d’un message enregistré, des sondeurs…

 

Le plus amusant reste l’insistance des interlocuteurs : le type qui ne sait pas répondre se voit immédiatement proposer un rendez-vous pour l’éclairer dans ses démarches (les démarches de qui ?) ; le locataire qui affirme ne pas entrer dans la catégorie de salariés que vise la défiscalisation se voit harcelé de questions ; celui qui se dit « pas intéressé du tout » prend le risque de se faire enguirlander par le commercial ; l’inconscient qui raccroche au nez se voit rappelé dans les plus brefs délais pour expliquer sa conduite !

 

Bref : pas facile de faire ce que l’on veut quand on est chez soi !

 

Qui aime mieux dormir que d’écouter ces bavardages incessants doit prévoir de débrancher le téléphone. Pas de triomphalisme : il reste encore les téléphones portables, les boîtes mail et les boîtes à lettres.

 

Quand on sait combien de personnes contactées ne donnent pas leurs coordonnées à n’importe qui, on se demande comment ces personnes travaillent pour se procurer des informations censées rester plus ou moins confidentielles.

 

A ce rythme, on trouvera un jour dans son salon un commercial rentré par la cheminée, comme le père Noel, et qui proposera à l’habitant des crédits, voitures ou je ne sais quelle autre ineptie dont il n’a pas besoin !

 

 

4 réflexions sur « Home, sweet home. »

  1. [b]La comparaison avec le Père Noël, m’a fait bien sourire. ( et j’en ai besoin)
    C’est vrai que l’on n’est plus tranquille chez soi.
    Et pourtant on ne peut pas débrancher ses téléphones fixes, ou mobiles.
    Un appel au secours d’une vieille parente, un enfant qu’il faut emmener d’urgence chez un médecin.
    Un retard à un rendez-vous.
    On ne peut plus se passer du téléphone à notre époque.
    Qu’il soit fixe ou « mobile » c’est la plus importante (à mes yeux) la plus révolutionnaire, invention après l’électricité.
    Pour être « moins » ennuyé par des coups de fils importunts, il est possible de s’inscrire sur liste rouge.
    Mais certains organismes, arrivent à obtenir votre N° on ne sait trop comment….
    Pour le mobile, je l’éteins tous les soirs, sinon, bonjour les petits malins qui vous réveillent pour un oui, pour un non.

    Bien à Vous
    SOPHY[/b]

  2. Bonsoir,
    Hélas j’en conviens ces démarchages intempestifs sont assez irritants, la seule solution pour avoir la paix c’est vous mettre en liste « orange » sur l’annuaire de France Télécom c’est-à-dire que vous n’acceptez pas les appels téléphoniques de ce type et certains autres opérateurs aussi proposent ce service.
    Pour ma part, j’ai résolu la question je suis sur liste rouge, certes c’est payant, chez France Télécom (et gratuit chez mon autre opérateur TV-Internet-Télphone) mais au moins j’ai la paix.
    Enfin, il arrive cependant que je reçoive quelquefois des appels de démarchage car j’ai appris que certaines entreprises revendent leurs fichiers de contacts alors quand cela arrive, heureusement rarement, je le fais remarquer et coupe court à la conversation.
    Je regrette pour les personnes qui font ce travail ingrat mais je tiens au respect de ma vie privée !

  3. Bonsoir Sophy,

    ravi de vous amuser un peu! Il faut dire que vous déchainez les passions! Avez-vous déjà estimé le temps que vous passez à répondre à des commentaires? Ce serait intéressant, surtout comparé au temps passé à faire des recherches et à rédiger vos articles! 🙂

    Sinon, je suis d’accord: le téléphone est indispensable! Certains font remarquer qu’il y a encore peu, on vivait sans… mais il en va de même de la voiture ou de l’ordinateur: leurs apparitions n’ont pas seulement comblé un besoin, elles ont redéfini une partie de la culture. Enfin, je pense…

    Merci de votre passage.
    Bien à vous.

  4. Bonsoir patgin,

    vous avez raison: il existe des services qui évitent (ou du moins minorent) ces intrusions. des moyens payants. Sans vouloir passer pour un gros rapiat, je trouve irritant de devoir choisir entre débourser pour acheter des objets inutiles ou débourser pour éviter d’avoir à le faire. Comme s’il fallait payer à tout prix!
    Je trouve ça un peu agaçant…

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