La violence, inscrite dans les gènes ou quoi ?

 Elle court, elle court partout la maladie de la violence dans le cœur des hommes de presque tous les âges. Un carnage dans une école maternelle de Newtown dans le Connecticut où tant de personnes parmi lesquelles de nombreux enfants ont trouvé la mort. 

Adam Lanza, l’auteur de cette fusillade était âgé de 20ans. Il arborait un visage plutôt doux, un air tout timide et pourtant… 

En chine aussi, presque simultanément, un malade poignarde quelque 22 enfants devant une école primaire de la région de Henan. 

A quelques détails près, les modes opératoires de cette foultitude de furieux animés tantôt par la folie, tantôt par la haine se ressemblent à s’y méprendre, conduisant à penser qu‘ils auraient pour bon nombre d’entre eux, les mêmes sources d‘inspiration. 

Dans cette planète prénommée Terre, les idées ne manquent pas : la violence a le vent bien en poupe, et peut se targuer à elle seule de préserver depuis la nuit des temps, sa première marche sur le podium des valeurs, qu’elle ne serait pas prête de céder, les candidats ne se bousculant pas, d‘ailleurs ! 

L’histoire de la construction de ce monde charrie des tonnes et des tonnes de récits de violence, de ségrégation, et que de pays édifiés sur des décombres ! Celle contemporaine n’a rien à envier au passé et fidèle, elle demeure toujours inscrite dans le même sillage.  

Pas un jour n’ose passer sans apporter sa démonstration de force : que la volonté de certains soit faite, sinon c’est le bruit des bottes. Des canons. 

Omniprésente, la violence multiforme suinte de partout. Elle n’épargne pas la culture vidéo devenue si en vogue auprès des jeunes et des moins jeunes. 

Le cinéma non plus, où moult problèmes trouvent leurs solutions dans la brutalité. Un terreau bien riche dans lequel certains esprits fragiles, non encadrés, etc, ont tout loisir de puiser afin d’évacuer leurs souffrances. 

Et au milieu de ce chaos ambiant, il en est qui autorisent le port d’armes en guise de moyen de défense. 

D’ailleurs Nancy Lanza, la malheureuse mère d’Adam était collectionneuse d’armes, elle allait souvent s’exercer au tir avec ses enfants. 

Pour couper l’herbe sous le pied de ceux enclins à ce type de tueries, il est question de renforcer la législation sur les armes à feu. 

Les lobbies qui profitent de ce marché si juteux ne lâcheront certainement pas le morceau. Quand bien même, ils le lâcheraient, il resterait un gigantesque chantier en amont à défricher  et par qui ? Une mission impossible !