Facebook sur smartphone, le phénoméne continue

Le rapport annuel, publié par Facebook ces derniers jours avec ses principaux partenaires commerciaux de la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) et divulgué par le blog spécialisé Tech Crunch, contient plusieurs informations intéressantes pour en savoir plus sur la position stratégique du réseau au niveau de la plate-forme internationale.



L’indication principale qui se dégage est l’importance croissante de la téléphonie mobile pour la plate-forme de Zuckerberg. Dans tous les pays étudiés : France, Allemagne, Royaume-Uni, Turquie, Israël, Italie, Suède et Espagne, le pourcentage d’utilisateurs qui se connectent au site sur une base quotidienne ou mensuelle par le téléphone est très important. En France, par exemple, environ 26 millions d’utilisateurs mensuels (ce qui correspond à 63 % de tous les utilisateurs d’internet en France), 17 millions se connectent via le mobile. Des taux similaires en Espagne et au Royaume-Uni.

EN Grande-Bretagne, grâce à la présence généralisée de wi -fi et de données d’abonnements beaucoup moins cher et plus globale que ceux qui sont proposés dans d’autres pays, est particulièrement forte dans le poids de la mobilité des connexions: un utilisateur de smartphones sur deux se connecte à Facebook de cette façon.

Les italiens se confirment comme l’un des peuples les plus sociale en Europe et au-delà, 71 % des navigateurs italien ont un profil Facebook: environ 23 millions de personnes qui se connectent au  moins une fois par mois. 74 % des utilisateurs se connectent au réseau tous les jours, un signe de la nécessité de rester en contact avec les «amis» en ligne.

 

En ce qui concerne la zone EMEA, les données annuelles montrent que seule l’Allemagne (76 %) et en Suède (78 %)  battent les italiens dans ce domaine. Les Allemands, peut-être en raison de leur fort accent sur la vie privée, ou peut-être aussi pour la concurrence interne du réseau social StudiVZ, cependant, semblent aimer Facebook beaucoup moins que les autres européens, étant donné que moins de la moitié des utilisateurs d’Internet (43%) sont enregistrés sur le site, et seulement 27 % des propriétaires de smartphone se connecte sur le réseau.

Sur le plan financier, ces statistiques semblent donner entièrement raison à Mark Zuckerberg, qui immédiatement après l »entrée en bourse, a annoncé le lancement des publicités aussi sur le mobile. Une façon de rassurer les investisseurs et d’accroître leurs revenus de façon exponentielle.

 

Aujourd’hui, selon les données du troisième trimestre 2013, publié en Octobre, les annonces sur la plate-forme mobile atteignent 49 % des revenus de la publicité du réseau. Et il y a encore beaucoup d’espace pour la croissance.

Les seuls inconvénients pour Zuckerberg et ses associés est la désaffection croissante des navigateurs les plus jeunes envers ce produit. Les adolescents européens  semblent préférer de plus en plus les plates-formes plus souples comme Twitter, Instagram, WhatsApp et Snapchat.