Ségolène a son lot de consolation.

 Elle se voyait déjà au perchoir de l’Assemblée Nationale, 3ème personnage de l’état à défaut d’avoir pu être le premier. Mais voilà, un grain de sable nommé Olivier Falorni fait capoter le beau scénario. Ségolène se retrouve sans rien ou presque, présidente de région ça ne lui suffit plus.

Elle aurait pu espérer un ministère, il lui devait bien ça, François. Mais Valérie, la nouvelle élue du cœur du président, ne voyait pas la chose d’un très bon œil. 

Heureusement, l’ami de toujours de l’ancien couple, Jean-Pierre Jouyet, opportunément devenu président de la Banque Publique d’Investissement, va réparer cette injustice. 

Ségolène considère d’ailleurs qu’elle est l’inspiratrice de la BPI et donc qu’un poste de vice-présidente n’est nullement usurpé. Après avoir insisté lourdement, elle finit par obtenir gain de cause, son ex-compagnon ne peut pas lui refuser ce lot de consolation. Elle s’est toujours considérée comme incontournable. N’a-t-elle pas déclaré : « Le fait que, malgré mon poids politique, je ne sois pas dans le dispositif intrigue les gens. » Un peu prétentieux, non ?

Mon propos n’est nullement orienté contre madame Royal qui a sans doute les compétences pour occuper ce poste mais dont l’ambition a toujours été démesurée. Ce qui me hérisse, c’est le copinage. Il fallait trouver autre chose d’autre qu’un strapontin à Ségolène. Voilà, c’est fait ! 

J’ai beaucoup pesté sous Sarkozy 1er contre les nominations de faveur ou de récompenses pour services rendus. L’honnêteté la plus élémentaire m’oblige à m’insurger contre les mêmes pratiques à gauche. Je pensais que ce genre de pratiques du pouvoir allait être révolu, que ça faisait partie du « changement » tant désiré.

Force est de constater que certaines habitudes ont la vie dure et perdurent quelles que soient les majorités.