Ces parfums qui se sont démocratisés

                                                          

 

Les grands parfums ne sont plus un luxe que l’on pouvait admirer sans acheter dans les vitrines des parfumeries. Ils ne sont plus inaccessible comme autrefois. Un parfum fait maintenant partie du quotidien … ou presque. 

 

Depuis quelques années, j’ai remarqué qu’il était plus facile d’acheter un nom de parfum : Shalimar, Dior, Saint Laurent, Chanel … les prix pourtant sont les mêmes, ils sont toujours aussi chers, même parfois exagérément chers, mais on a tendance, nous les femmes à s’en offrir ou s’en faire offrir plus régulièrement. 

 

Les temps changent me direz-vous ! Certes, mais dans ce cas, où est le plaisir de se parfumer lors de sorties exceptionnelles ? quand on peut porter son parfum préféré tous les jours ?

Ces parfums réservés il n’y a pas encore si longtemps à une élite, se sont démocratisés, ils sont descendus dans la rue, ils font partie de notre quotidien. 

 

Pourquoi ? 

 

Je pense que tout d’abord la publicité faite autour de ces marques, nous a permis de les découvrir et puis les enseignes discount qui les proposent ont augmenté en nombre et un parfum est devenu comme un vêtement : indispensable. 

 

J’ai le souvenir, il y a une vingtaine d’années, mon fils m’a rapporté d’un duty free mon premier parfum : Poison de Dior. Ce petit flacon m’a suivi plusieurs années, je n’osais même pas le porter tellement je trouvais qu’il me correspondait, les jours de sorties où je le mettais j’avais l’impression d’être autre… 

Et puis, le flacon s’est vidé à mon grand regret ! j’ai voulu en acheter un autre… grand mal m’a pris lorsque j’ai vu son prix !! 

Et puis, j’ai eu internet, j’ai découvert des sites de sondages qui offrent avec un certain nombre de points des bons d’achats…. et je me suis offert de grands noms de parfums.. 

 

Bref, quand je vois le nombre de personnes aux rayons parfumerie de ces enseignes à prix cassés, je me dis que soit elles ont vraiment les moyens de se les offrir, soit les prix ont baissé. 

J’opterai pour la seconde solution, mais non pas que les prix aient baissé, qu’ils n’ont pas augmenté au même rythme que ce qui nous est indispensable au quotidien. 

 

Et puis, dans la rue, dans les transports en commun, on se rend bien compte que les femmes… Ou les hommes portent des parfums de marque : la tenue n’est pas la même qu’un simple parfum de chez Y…. Il y a des notes qui ne trompent pas.

 

Alors, oui, quand tout va mal, quand nos idées s’en vont à vaux l’eau, lorsque nos politiques disent bleu et rouge, un parfum est un bon moyen contre la morosité et contre la déprime qui nous guette en ce début d’automne frileux sur bien des points !!