Au cinéma, la machine à écrire a tout pour P(opu)laire

 Depuis le 28 novembre dernier, Régis Roinsard se met en cuisine dans les salles obscures hexagonales pour nous livrer la recette savoureuse d’un film qui fait du bien. Derrière les fourneaux, il pioche parmi les meilleurs ingrédients du cinéma français : un Romain Duris ("Paris", "L’auberge espagnole") assaisonné à l’assureur en quête d’une nouvelle secrétaire pour son cabinet d’assurance, une Déborah François labellisée de quatre prix cinématographiques (dont le prix Romy-Schneider en 2009). Nicolas Bedos, Bérénice Béjo, Miou-Miou ou encore Eddy Mitchell les rejoignent dans ce bain-marie de talent. Régis Roinsard épluche ainsi les Sixties en les faisant revenir dans un bouillon de belle histoire romancée et pudiquement romantique. Au dressage, il dispose au centre de notre assiette une machine à écrire qui réveillera une saveur aigre-douce en titillant les papilles et la curiosité de toute l’asistance. Verdict après dégustation ? On en reprendrait bien une petite louche, de cette intrigue aussi simple que prenante, bien que visiblement rassasiés d’un repas de près de deux heures.
C’est bon pour la santé, c’est sucré, salé, poivré, re-salé, et l’addition arrive comme un joyeux feu d’artifice.

 

Alors, une petite tranche de bonheur sur fond de grand écran et fauteuils rouges, ça vous tente ?

Continuer la lecture de « Au cinéma, la machine à écrire a tout pour P(opu)laire »