Les DLC, ou quand les fabricants nous poussent à gaspiller.

 

Suite aux manifestations qui se sont produites outre-mer contre la cherté des produits, des aménagements ont été apportés, et il y a deux jours a été promulguée une loi sur l’alimentation outre-mer.

Curieusement, une disposition de ce texte concerne aussi la métropole, puisqu’elle prévoit d’aligner les DLC ou dates limites de consommation des produits vendus en outre-mer sur celles des produits vendus en métropole.

Or, sur plusieurs centaines de produits frais, ces dates sont bien plus reculées au-delà des océans. Ainsi, certains yaourts sont consommables là-bas 50 jours, alors qu’ici ils sont périmés au bout de 30 jours seulement ; pour des fromages, l’écart est de plus de 30 jours, voire plus de 100 pour des fromages râpés.

Pourtant, mis à part Saint Pierre et Miquelon et les TAAF, nos territoires ultramarins connaissent généralement des températures bien supérieures à celles de nos contrées métropolitaines, ce qui ne me semble pas a priori favorable à une meilleure conservation des produits frais.

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