Coca et Pepsi : un cocktail Molotov dans nos verres

 Ce n’était quasiment plus un secret pour personne.

60 millions de consommateurs a rendu son verdict hier : le Coca-Cola présenterait des traces d’hydrocarbures… et d’alcool (à très faible dose, 0,0001% par litre). Mais ce n’est pas tout.

Rappelons qu’à ce test étaient, dirons-nous, conviés dix-neuf marques de sodas, et que Coca, au même titre que PepsiCo, avait refusé de communiquer la liste de ses végétaux, par souci du secret professionnel.

Outre les colorants jugés cancérigènes, l’édulcorant, les additifs, des végétaux, dont on ignore le réel impact, se trouveraient dans la célèbre boisson. Mais attention, pas n’importe quels végétaux, puisqu’ils seraient capables de produire des hydrocarbures.

Une recette détonante ? Pas surprenant au vu de ses composants. Un cocktail Molotov, plaisanteraient certains.

Sans oublier la présence du fameux colorant E150d (caramel au sulfite d’ammonium), qui a été, il y a quelques mois, jugé dangereux pour la santé par l’Etat de Californie. Mais si Coca et PepsiCo ont décidé de réagir en modifiant leur recette commercialisée, rien n’est à ce jour envisagé concernant l’Europe.

Revient alors l’éternelle question de savoir ce que contiennent réellement nos assiettes et nos verres.

On nous vante les mérites d’une alimentation bio qui, il faut bien le dire, n’est pas à la portée de toutes les bourses, mais qu’en est-il vraiment ?

Des pesticides dans nos fruits et légumes, des hydrocarbures dans le Coca, des additifs à droite et à gauche.

Par pure comparaison, le Coca présente l’équivalent de dix-huit morceaux de sucre par litres, contre dix-sept pour Pepsi. Quant à Carrefour et son Cola classic, la première place du podium leur revient, avec dix-neuf sucres par litre. Autrement dit, une canette bue équivaut à six morceaux de sucres qui partent directement dans l’organisme !

Une autre question s’impose donc naturellement, celle de l’obésité de nos jeunes enfants et adolescents. Et même si le Coca semble être le premier visé par cette étude, des analyses réalisées sur le thé vert et les boissons à l’orange se révèlent tout aussi troublantes.