Un style pas gnangan…

 Le ridicule ne tue pas ! Cultivé, désiré,  il peut même faire grandir ! La preuve : Park Jae-sang, alias Psy, est devenu une star mondiale grâce une chanson, à une danse improbable (dite, la « danse du cheval »), un choix vestimentaire étrange, une confiance inégalable, et des paroles osées (la vente de ses albums est interdite en Corée, au public mineur)…

Le chanteur a été rendu célèbre grâce à une vidéo qui a été vue plus de 600 millions de fois sur YouTube… (Cela ne fait aucun doute : Le cap du milliard va être franchi ! Un record !) Voilà qui fait rêver, qui va sans doute faire encore danser, et beaucoup jaser !

20 000 personnes se sont précipitées au Trocadéro, il y a quelques jours pour accueillir l’énergumène et participer à un gigantesque flashmob… Tous en selle, pour la danse du cheval !  Le lieu n’avait pas amassé autant de personnes, depuis  le meeting de Sarkozy, en mai dernier…  Reste à espérer que notre Sud-Coréen ne disparaisse pas, lui aussi, un cultive mieux la victoire…

Alors, si vous aussi avez des envies de célébrité, comme notre star, chantez sous la douche, essayez des pas de danse tout nu, dans votre chambre, imaginez une chorégraphie, trouvez-vous un look déjanté, recherchez la pointe d’humour qui est en vous, devenez Coréen…  Essayez… Mais rajoutez cependant une pointe de talent, quand même, car notre phénomène du moment est aussi un compositeur de génie (et le papa de jumelles, mais à cela, rien ne vous oblige).  Plein de contrastes, il a juste voulu s’amuser, il a vu loin, et il y est arrivé ! Avec son « Gangnam Style », Psy est loin d’être gnangnan, finalement !

Imaginez, Ban Ki-Moon, secrétaire général des Nations Unies (bon, d’accord, il est coréen lui aussi) a dansé avec notre Psy ! De là à parler d’une suprémapsy.. !

Ah, si tous les gars du monde voulaient bien agiter les mains… On se prend à espérer… Quand on voit les rassemblements gigantesques que crée la Zumba, le Kuduro, ou le « Thriller » de Mikaël Jackson, on se dit que, oui, la musique adoucit les mœurs, et dans nos rêves les plus beaux, on se surprend à croire en une paix universelle…