Dictature de Ben Ali en Tunisie: REAS, NON VERBA

Quand on regarde nos errements, nos suffisances, les folies du système, cette dictature absurde de BEN ALI,  qui nous est imposé par le fer et le sang ,imposé,  par les « libérateurs » tunisiens, pas par les malheureux fellagas qui avaient vraiment versé leur sang pour libérer la TUNISIE, mais par  ces élites, nourries et engrossées  dans les élevages en batterie de l’empire français, odieux colonialisme qui n’avait amené que du malheur sur la Tunisie et tous les pays colonisés, il n’y’a pas eu de bienfaits du colonialisme, ceux qui soutiennent cette fumisterie, n’ont que du mépris pour les civilisations et les peuples dévalisés et exploités, et la folie de  ceux, qui,  d’une façon dramatique depuis la supposée fin du colonialisme de l’empire français, depuis notre irresponsabilité dans le raisonnement, notre incohérence dans le militantisme, leur forfaiture, aux despotes tunisiens,  garde chiourme et chiens de garde d’un néocolonialisme, plus fort que jamais, plus destructeur et imposant,  dans l'administration de la chose publique jusqu'aux actes de terrorisme d'état qui de temps en temps ; médiatisés, planifiés,  remet les pendules à l’heure dans certaines têtes tunisiennes, qui croient aux valeurs humanistes et aux droits de l’homme, ces résistants très réfractaires à l’ordre établi, à la tyrannie godillée, qui,  purement et simplement, naturellement, cette tyrannie, fait plus que faire  suer le burnous, elle plus que le colonialisme d'antan, pratique le meurtre et l'ethnocide,   en passant par les tortures, les dénis des valeurs humaines, tout est solide, tout est compact en elle, qui nous détruit lentement mais sûrement.

Face à son dramatique bilan, à sa désinformation, à ses mensonges éhontés,  on ne peut pas s'empêcher de se demander où est le progrès, que ce soit dans notre camp ou dans celui de l'arbitraire, comment  les démocraties qui régissent et règnent sur le monde ne réagissent pas, et ne mettent pas fin à ces dérives, qui viendront sûrement à les éclabousser, le monde est devenu un village, ces dérives folles de la dictature tunisienne,   qui sont la négation de leurs propres modèles et de leurs discours, ces mortelles dérives,  les nôtres, puiqu'en tant que tunisiens passifs, face aux peuples libres , nous sommes tenus à assumer les saloperies de BEN ALI, même si nous en sommes la premiére victime, car la TUNISIE, ce sont avant tout, nous, les tunisiens , pas  ses scories, pas ses ordures de  criminels, oui, victimes et responsables par notre attentisme, de ces  incroyables dérives,  qui sont lâches et dangereuses pour tout le genre, et les leurs, celles de nos tyrans,  qui sont criminelles et porteuses de drames futures, dont nous aurons à assumer les conséquences aussi.

Et de penser que la raison est singulièrement absente du fonctionnement de l'être tunisien en particulier, et de l’esprit humain en général, puis passer à autre chose, à l'essentiel  qui nous relie à notre propre vie, et à celle  qui nous renvoie  à l'universel.Aujourd'hui, à la lumière  de la décadence générale qui semble  caresser le monde dans le sens du poil,  il n’est pas difficile, cela coule de source, que d’appliquer un droit d’ingérence qui se limite aux valeurs humanistes, et au respect des peuples de choisir leur modèle de vie. Il est fort présomptueux de croire, en effet, que l'être tunisien, vers la soixantième année de l’an 0 de la fumeuse « indépendance », accède à l'âge de raison et à sa libération dans le court ou moyen terme.

Et pourtant, chez les démocrates tunisiens et les esprits libres, c'est  la raison qui nous pousse en tant que démocrate tunisien, patriote,  à refuser coûte que coûte , l’absolu de la violence tyrannique,  c'est ce qui nous différencie de l'animal qui vide l’âme et l’esprit tunisien de sa sève, oui nous avons en face de nous des fauves et des animaux sans foi ni loi, il suffit  de constater l’état du pays , de la société et de la nation tunisienne, les quelques avancées économiques n’excusent rien, je dirais même qu' Tunisie démocratique , dés le départ des spéculateurs et des colons français, cette Tunisie économiquement serait en bien meilleure état qu’aujourd’hui, car avec des institutions libres et fortes, avec une constitution respectée, les voyous et les maffias spéculatifs,  qui aujourd’hui et depuis l’indépendance au service de la dictature,  pillent le pays totalement sous contrôle,  n’auraient jamais pu sévir impunément, oui les démocrates sans aucun doute aurait  projeté la Tunisie , économiquement, socialement et culturellement vers le plus d’excellence, car pour eux,  c’est la collectivité qui prime sur l’intérêt usurier, c’est le pays contre l’esprit de clan, contre l’arbitraire et le sectarisme, c’est la RAISON contre le rapport de force maffieux et le calcul privé. Alors que l'instinct primaire des tenant de la dictature, depuis toujours,  prend racine dans l'animalité, de même que les émotions de ceux, rares, , très rares, des nihilistes tunisiens qui ont versé dans le terrorisme pour les combattre, ces derniers par leur folie sont des alliés objectifs des stratégies de ben Ali, ne doutons pas de cela, ils pérennisent sa folie et son mensonge, et l l’habillent de la tunique du modérateur, du sage et du sauveur, pauvre monde .
En Tunisie les usurpateurs de l’état, les généraux, les juges, les élites, les artistes, les écrivains ect… toutes les figures de cette autorité illégitime,   revêtent des
Costumes absurdes, comme ceux des fous ou des bouffons, ce sont justes des marionnettes dociles entre les mains d'un marionnettiste sans aucune scrupule, tout est à refaire dans ce système de l’horreur. Si les fonctionnaires religieux, ceux de l’état imposteur, les médias aux ordres, et souvent les politiques opportunistes de certains corrompus et arrivistes
ne propageaient pas les fantaisies transcendantales de ben Ali, les plus grossières, seulement elles, ne parlons pas du reste, qui même indigestes, peuvent se comprendre  comme de l’arriérisme tiers-mondiste, BEN ALI n’exciterait pas, surtout chez les autres, les étrangers, son meilleur appui, ceux qui l’acceptent , et le contrôlent  avec ses tendances les plus extrêmes du fascisme et de la réaction,  ces autres, savent bien que tout est pourri dans le système de BEN ALI, il  sert leurs intérêts immédiat qui ne sont pas ceux des tunisiens, mais qu’importe, lui est leur chose, ils le limitent  par de nombreuses solutions de rechange, et en font  pour une possible débâcle un possible bouc émissaire, ces nombreuses solutions et portes de sortie ne sont un secret pour personne, c'est le destin imbécile des dictateurs, le mégalomane BOURGUIBA aurait dû servir d'exemple pour l'ignare BEN ALI,donc l'une des probables solution reste,    son épouse, la coiffeuse de Belleville,  et sa maffia familiale, qui au jour d'aujourd'hui , autour de lui, détiennent le vrai pouvoir, mais aussi,  certains aliénés et opportunistes qui sont une véritable cinquième colonne dans notre pays, et qui sont sur la ligne du départ, le couteau entre les dents. BEN ALI est désormais aujourd’hui, et à son tour, comme son maître Bourguiba jadis, un vieil homme sénile, usé jusqu'à la corde  et malade, capable des pires atrocités, mais ceux qui sont derrière lui, ceux qui tirent les ficelles dans l’ombre sont autrement pires que lui. Sans sa psychologie suicidaire et son sens militariste du « devoir » à accomplir, sa mégalomanie de petit truand qui s’imagine  un destin  de grand homme,  Ils ne tiendraient pas aux
Faibles le langage de l’illusion qui les rend fous et angoissés, car  son langage et sa pauvre conception de la politique sont passéistes, et sont des leurres destinés à tromper son propre camp, mais qui en fait,  font de lui  la source unique de tous les maux de la Tunisie . À partir de là, Si les tunisiens lui  admettent  ne serait-ce qu’un iota de Transcendant alité, alors le pays entier est condamné à jamais, le jugement pénal de ben Ali, comme celui de Bourguiba, un jour ou l’autre, doit réunir les tunisiens dans l’écriture de leur HISTOIRE, qui elle, pour la démocratie et la liberté, ne pourra pas faire l’économie de la vérité, toute la vérité, même celle, surtout celle,  qui risque d’éclabousser notre camp dit démocratique, car dans le drame tunisien, personne n’est innocent.

Le fonctionnement et l’évolution de la dynamique démocratique tunisienne, seulement représentée par l’opposition radicale à ben Ali, bien  distinguée en Tunisie, face aux partis fantoches et aux montages de la dictature et son parti unique le RCD,  peine à expliquer les paradoxes déroutants qui nourrissent les prétentions et les parjures de  ce nouvel ordre international à caractère universel, et qui laisse les tunisiens en particuliers et les arabes en général plus que sceptiques. Cette peine provient, entre autres, de la méconnaissance, dans le monde, des strates historiques non seulement de la pensée politique (théorique) de la civilisation arabo-musulmane classique, mais aussi des mécanismes (pratiques) qui l’ont régi, et auxquels se rattachent un important nombre de phénomènes politiques actuels.

La réalité, notre réalité  est pourtant bien simple, tout est contenu, l’économique comme le social et le culturel, la paix comme la guerre, la violence, le terrorisme comme le progrès et la stabilité dans  les mécanismes du pouvoir politique et des rapports de force entre gouverneurs et gouvernés dans le monde arabo-musulman, la Tunisie ne fait pas exception à cette dramatique logique.

Dans notre espace civilisateur,  il apparait  de manière concomitante, que les faits politiques et la pensée qui les appréhende, doivent être résolus dans le pluralisme des idées et des choix, sans aucun compromis ; d’où les fortes interactions entre les infrastructures historiques qui nous sont propres et les suprastructures des sociétés dites modernes, modernistes et démocratiques. Cette tendance historiographique dominante dans le monde s’inscrit nettement dans une perspective modernisatrice de la pensée arabe, à ne pas en douter. Pour faire taire, les esprits chagrins et les extrémistes de tout bord, je rappelle que l’Islam, religion et mode de vie, n’a jamais statué sur le régime de l’État, la pensée politique, qualifiée longtemps d’"islamique", n’a rien de sacré : elle est le produit de perpétuelles interactions entre les croyances idéales, les intérêts économiques et les alliances tribales.