L’un de nous deux doit mourir…

A une époque, il remportait un succès fou auprès du public. Sourire enjoué et chaleureux, il inspirait la confiance. Ses émissions où il interviewait toutes sortes de personnes faisait un tabac tous les soirs, notamment ça se discute sur France 2.

Puis, il y a eu un brusque changement d’attitude. Il a comme sombré dans une espèce de folie passagère en devenant subitement hors de contrôle pendant un vol. Ses dérapages physiques et verbaux lui ont fait perdre toute crédibilité auprès du public. Jean-Luc Delarue n’était plus que l’ombre de lui-même.

Alors, il a dû se retirer et laisser sa place d’animateur à Sophie Davant qui a su reprendre les rênes de l’émission Toute une histoire. On le disait perdu et incapable de refaire surface dans le monde de l’audiovisuel… mais force est de constater que Jean-Luc Delarue est un battant. Il a même su reconnaître ses problèmes avec la drogue. Problèmes liés à sa difficulté d’assumer son rôle de père.

Après une cure de désintoxication, il est donc revenu sur le devant de la scène avec une nouvelle émission nommée Réunion de Famille… Mais, malgré ses efforts et sa bonne humeur, il n’a pas su convaincre totalement le public. Cependant, on le sentait plus serein et en paix avec lui-même.

 

 

 

Mais, récemment, il disparaissait de nouveau du paysage audiovisuel. De vagues rumeurs le disaient très mal en point et hospitalisé. Réunion de Famille a été ainsi annulée avant de pouvoir vraiment faire ses preuves.

Les esprits se sont déchaînés et on a échafaudé des tas d’hypothèses sur la raison de son hospitalisation soudaine. Aurait-il rechuté ???

En réalité, la vérité est toute autre. Pour faire taire les rumeurs, Jean-Luc Delarue a tenu une conférence de presse cet après-midi. Il a été hospitalisé car il souffre d’un cancer de l’estomac sans métastases.

Six ou neuf mois de chimiothérapie l’attendent. 

Il s’est montré combattif comme à son habitude et a même dit cette phrase téméraire en parlant de son cancer :

"C’est lui ou moi, mais l’un de nous deux doit mourir…"