D’où venait l’argent planqué de Jérôme Cahuzac ? Sans doute d’interventions de capilliculture rétribuées en liquidités et de conseils prodigués aux laboratoires pharmaceutiques pour assouplir les réglementations. C’était probablement connu de Bercy dès 2008. Et toléré. Pourquoi ? Le pantouflage généralisé, les allers-retours entre fonctions publiques et entreprises privées l’expliquent. Exemple encore plus flagrant en Belgique avec un ex-ministre de la Justice, passé sénateur puis conseiller fiscal et administrateur d’une société sulfureuse. Par sa quatrième édition, Marianne Belgique, version (peu) déclinée de l’hebdo français Marianne, fait très fort…