Quand le mariage homosexuel, et le Coran font « Bon ménage »

Pendant que le maire UMP d’un arrondissement de Paris, se fourvoie, en, comparant l’homosexualité et la polygamie.

Pendant que Christine Boutin (dite la pleureuse) enchaîne la même « litanie », au nom du sacro-saint Catholicisme, rejoignant, par ses propos, la sulfureuse Marine Le Pen, voici que sort de l’ombre, un livre publié en Mars dernier : « Le Coran et la Chair »

 

Si l’on s’arrête au titre de l’ouvrage, avouez qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat, en sachant tous, que Mahomet, aimait les femmes et la « chair fraîche » au point de les collectionner.

 

Mais ce livre édité aux éditions Max Milo vient à point, quand on sait que le 24 octobre sera mis à l’ordre du jour du Conseil des Ministres, la fameuse Loi sur le mariage des homosexuels.

 

L’auteur,  Ludovic-Mohamed Zahed, est le premier musulman à s’être marié religieusement à Qiyaammudeen, un Sud-Africain lui aussi musulman,  avec la « bénédiction » d’un imam français.

 

Dans le livre « Le Coran et la Chair », le jeune homme raconte son parcours du combattant pour pouvoir faire accepter sa « différence », à la famille, et aux amis  .

 

Cet érudit, d’origine algérienne, vivant en France, écrivain, anthropologue et psychologue issu de l’École des Hautes Études en Sciences Sociale, a fait de l’Islam et l’Homosexualité la « cause » de sa vie.

Enfance difficile quand il s’aperçoit, à l’âge de 8 ans, qu’il préfère « les garçons ».

Un père, et un grand frère qui le rejettent, en l’humiliant, à chaque instant.

 

Le jeune homme se plonge alors dans la religion. Il apprend par cœur, en arabe, une partie du Coran, il prie 5 fois par jour, et observe strictement les enseignements de ses maîtres.

Ceux-ci le rejettent, le trouvant trop efféminé.

 

Vient alors le temps de l’errance, et pendant 15 années, il cherchera une identité, en se tournant vers le bouddhisme, mais il se rend vite compte que, quelles que soient les religions, la misogynie, et l’homophobie, transpire dans tous les dogmes.

 

C’est au moment où il apprend sa séropositivité qu’il se tourne à nouveau vers l’Islam, et se rend en pèlerinage à la Mecque.

Il y trouve alors une paix intérieure qui l’avait quittée depuis l’enfance.

Depuis il milite pour un Islam ouvert, et conciliant.

 

C’est en Afrique du Sud qu’il rencontre  Qiyaammudeen. Ils se marient civilement en juin 2011 – le mariage gay, légal en Afrique du Sud, n’est pas reconnu dans l’Hexagone.

 

Une première en France.

 

Le couple s’installe, en banlieue parisienne, en octobre de la même année.

C’est là que, le 18 février, ils célèbrent religieusement leur union, devant toute la famille et les amis réunis pour l’occasion.

A savoir que le rituel fut le même que pour les mariages hétérosexuels.

Courageux et tenaces, ils ont eu raison des menaces répétées des intégristes de tous bord.

 

Bel exemple de Tolérance, sur lequel devraient s’appuyer tous ceux qui crient « Au scandale » quand on aborde le sujet du mariage entre homosexuels.

 

Quelle religion judéo-chrétienne est elle en mesure, à ce jour, d’accomplir un tel acte ?

 

A quand le « feu de joie » qui brûlera les pancartes qui interdisent le mélange des « genres » ?

 

Source : France24