Jeux dangereux… Peut-on sauver nos enfants par le dialogue ?

Savez-vous que chaque année, une vingtaine de jeunes meurent des suites de ce que l’on appelle les "jeux dangereux" et ce dans toutes les couches sociales ?

Ils sont généralement pratiqués à l’école, collège, lycée par des enfants de 4 à 20 ans, avec toutefois un "pic" entre 11 et 13 ans.

Tout commence avec les : "t’es pas cap !" ou "t’as la trouille ?", petites phrases que les ados se lancent entre eux, pour se défier…

 

Il faut savoir que la capacité de jugement chez les jeunes, est moindre par rapport à celle d’un adulte et que ne pressentant pas toujours le danger, pour faire comme les autres ou ne pas passer pour un dégonflé devant les filles, ils plongent et acceptent la pratique d’un "jeu dangereux".

Hélas dans le cadre scolaire, il est très difficile d’intervenir car les enfants se cachent et l’issue est parfois fatale.

 

Par contre les sensations provoquées par ces "jeux dangereux" comme celles liées au jeu du foulard par exemple, peuvent être si enivrantes que l’adolescent veuille réitérer l’expérience, même à la maison.

Il suffit parfois simplement de dialoguer avec l’enfant, pour qu’il prenne conscience du réel danger de telles pratiques, car les jeunes ne tiennent pas à mourir !

 

Certains ados peuvent pour diverses raisons, ressentir un mal-être qui les pousse à faire n’importe quoi et à mettre leur vie en danger.

Nous autres parents avons comme devoir de prévenir ces passages à l’acte.

 

Ainsi a été établie par des spécialistes, pédiatres, pédo-psychiatres, une liste des signes avant-coureurs permettant de se rendre compte du moindre souci éventuel.

 

Les principaux sont ceux-ci :

 

– Questions fréquentes du jeune sur la pratique des jeux dangereux, auxquels s’adonneraient des soi-disant connaissances.

– Présence régulière d’une corde, foulard, ceinture dans la chambre, souvent accrochés au radiateur ou encore à l’armoire.

– Rougeurs inexpliquées au niveau du cou.

– Tendance du jeune à cacher son cou avec des cols roulés ou écharpes, même en été.

– Présence de "micro-hémorragies" dans le blanc des yeux.

– Maux de tête répétés.

– Bruits de chutes dans la chambre.

– Baisse conséquente de la qualité du travail scolaire.

Bien entendu, le dialogue adulte adolescent n’est pas toujours simple, parfois même est-il impossible… Alors il ne faut pas hésiter à se faire assister par un professionnel avant qu’un drame n’arrive.