Voyage en eau pure…



Il existe en ce monde des lieux merveilleux et secrets, que l’homme n’a pas encore souillé.

Ainsi sur une île du sud de la Nouvelle-Zélande, s’étend un lac aux eaux si limpides, que l’on peut voir jusqu’à 76 mètres de fond… Il s’appelle le "Blue Lake".

A titre indicatif dans une eau distillée totalement pure, la visibilité s’étendrait à 80 mètres.

Le lieu est sacré et vénéré par le peuple Maori depuis la nuit des temps et toute baignade dans le lac serait sacrilège, donc formellement interdite.

 

Toutefois suite à un programme destiné à photographier les glaciers et après maintes formalités, un photographe plongeur réputé, Klauss Thymann, aurait eu la chance extraordinaire de se glisser dans les eaux pures du "Blue Lake" afin de l’explorer et de prendre quelques clichés.

 

Klauss Thymann aurait déclaré, ne jamais avoir été confronté à un milieu aquatique d’une telle clarté et pourtant les expéditions à son actif sont très nombreuses et réalisées aux quatre coins du globe.

En fait cette extraordinaire limpidité s’expliquerait par le fait, que les eaux traversant le lac proviendraient d’un glacier et que issues de sa fonte, en le traversant en permanence, elles n’auraient pas le temps de stagner.

De plus cette eau serait filtrée par des couches de roches successives.

Ensuite, après 24h à peine elles iraient se jeter dans une rivière toute proche.

 

Le projet photographique de Klauss Thymann, baptisé "Project", aurait pour but de sensibiliser l’opinion des gens, sur l’inévitable disparition des glaciers si rien ne change, en ce qui concerne le réchauffement climatique.

Un documentaire aurait également été réalisé.

 

Ainsi et dans cette triste éventualité, des centaines de photographies de glaciers menacés seront exposées en divers lieux, à l’attention du public.

Selon Klauss Thymann, il ne nous restera dans quelques dizaines d’années, que le souvenir de ce que l’on pourrait appeler un "héritage visuel".

 

Ces dernières paroles noircissent un peu la beauté de la narration et je me fais pessimiste… J’espère simplement, que nos enfants, ceux des générations futures, n’en viendront pas à nous demander un jour, lorsque nous leur feront un dessin :

"Alors papa c’est ça que l’on appelait un arbre ?"