Ce que nous savons (de Marseille) de LUI !

En relisant mon dernier papier, j’ai noté une abominable faute d’orthographe. Digne d’un Allègre quelconque (qui me parlait tantôt de faux-cul?). Je ne dirai pas laquelle. A chacun son taf. Moi, je commets l’erreur. Au lecteur de rectifier. Non mais ! Un drôle de chapô, soit dit en passant. Du temps que j’étais pro, je me serais fait remonter les bretelles pour moins que ça. M’en fous : je ne porte pas de bretelles.

Quelque part dans le Nord, Mme Le Pen s’en prenait, méchamment, à notre superbe président à nous, oui, celui qu’on trouve en soulevant le texte de son dernier discours, écrit par Guaino, comme d’habitude, authentique chef d’oeuvre de niaiserie et de mauvais français. Cela tombe bien : l’auditoire de cet après-midi était composé, à vue de nez, de gens qui ne brillent ni par l’esprit (merci, Georges) ni par une parfaite connaissance de notre langue. En aucun cas de figure, l’Heimatlos que je suis ne reprochera à qui nous savons (toujours de Marseille, je le répète, même si à force la plaisanterie s’use (cassis)), d’être issu de diverses ethnies, mais, en revanche, le citoyen français que je suis, d’après ma carte d’identité, s’étonne d’entendre un tel éloge du nationalisme exclusif. Bon, je ne vais pas me livrer à des parallèles douteux, mais Poléon 1erse voulait français, alors qu’il était né Gênois, ou à peu près (la chose datant de 1769, comme l’achat de la Corse à Gênes). Adolf Hitler, né autrichien, se voulait allemand. Ce qui le poussa à devenir le Führer du Reich de mille ans et, au passage, à germaniser l’Autriche. Du coup, le naturalisé (tardif) qu’il était devint en 1938 un allemand authentique, Braunau sur Inn (je connais l’endroit. C’est plus joli que Neuilly-sur Seine) hésite depuis des lustres pour savoir si, oui ou non, il convient de coller une plaque commémorative sur la maison natale d’Adolf. La France, elle n’a pas hésité à nommer Bonaparte une de ses plus jolies rues parisiennes et, entre Poléon et Adolf, je ne vois guère de différences. Mais je suis certainement sectaire, un de ces « esprits qui nient tout », pour citer De Gaulle qui citait Goethe (il possédait un bon dictionnaire de citations).

 

Continuer la lecture de « Ce que nous savons (de Marseille) de LUI ! »