Les origines de l’astrologie (1er article)

Dans ce premier article sur les origines de l’astrologie, nous allons nous transporter dans cette Egypte ancienne dont la connaissance est parvenue jusqu’à nous grâce aux monuments que les anciens Egyptiens ont livrés à la postérité, et, parmi eux, à ces fameuses pyramides de Gizeh situées près du Caire, auxquelles il faut également ajouter le Grand Sphinx.

 

Or, si chaque visiteur de l’Egypte est très impressionné à la vue de tels monuments, on doit néanmoins préciser que tous les savants et tous les chercheurs qui les ont étudiés ne sont pas d’accord entre eux quant à leur datation et quant au sens exact à leur donner.

A titre d’exemple, si les égyptologues au sens classique du terme les font remonter au IIe millénaire avant JC, d’autres, qui ne sont d’ailleurs pas des égyptologues au vrai sens du terme, les font remonter à une époque beaucoup plus ancienne.

Et dans cette seconde catégorie, il y a ceux qui appuyent leurs arguments sur la position des étoiles, et il y a ceux qui invoquent d’autres considérations, comme, par exemple, la nature du climat au moment considéré.

C’est ainsi, pour prendre deux exemples, qu’un certain John Anthony West a considéré que le Grand Sphinx de Gizeh date d’au moins 12’000 ans avant JC, au motif qu’on peut expliquer certaines de ses fissures par des écoulements d’eau; ce qui prouve qu’il pleuvait en Egypte à cette époque, et que donc le climat y était bien plus tropical que ce n’est le cas aujourd’hui.

Quant à des savants comme Robert Bauval ou Graham Hancock, il se sont appuyés sur la position des astres au ciel; l’un pour tâcher de démontrer que  les bâtisseurs des trois grandes pyramides de Gizeh avaient choisi d’aligner leurs monuments de la même manière que sont alignées, au ciel, les trois étoiles du Baudrier d’Orion (ce qui revient en dire que les pyramides en question étaient, dans l’esprit des bâtisseurs, la réplique exacte, sur Terre, des étoiles précitées); et les deux savants pour tâcher de démontrer que le Grand Sphinx de Gizeh était la réplique, sur Terre, de la constellation du Lion.

Et nos deux chercheurs de conclure que le Grand Sphinx et les trois grandes pyramides de Gizeh datent au miminum de -10’500 ans avant JC.

 

Toujours à propos de ces pyramides, si la majorité des égyptologues s’accordent à reconnaître qu’elles servaient de tombeau ou de mausolée aux pharaons décédés (autrement dit à ceux-là mêmes qui les avaient fait bâtir), d’autres ont contesté pareille interprétation en alléguant qu’on n’a retrouvé aucun corps momifié à l’intérieur des pyramides; ce qui voudrait dire que leur vocation était différente, comme, par exemple, de servir d’observatoires permettant de regarder le ciel durant la nuit.

   

Le lecteur trouvera le détail de toutes ces questions dans le volume III de l’ouvrage dont le titre figure dans l’Introduction de cette série d’articles consacrés aux origines de l’astrologie.

Il apprendra également qui étaient les principaux dieux et les principales déesses de l’Egypte ancienne en termes de configurations astrales.

Enfin il apprendra la manière dont on peut interpréter, sur le plan sabéen, certains lieux ou certaines configurations associées au plateau de Gizeh, comme, par exemple, la Chaussée reliant les temples du Bas et du Haut associés au complexe funéraire du pharaon Kephren (lui-même, pharaon, étant considéré comme le bâtisseur de la 2e grande pyramide – i.e. celle du milieu   – du plateau de Gizeh).

 

Claude Gétaz