L’urgence d’une jeunesse entreprenante

 

Longtemps attirés par les costumes et les titres attribués dans les bureaux, les jeunes ivoiriens ne sont pas intéressés par l’auto emploi. Ils se sont laissés séduire par le système français c’est-à-dire la sublimation du travail de bureau accordé par l’état. Il est temps que les jeunes ivoiriens ouvrent les yeux car même les concepteurs de ce système se tournent désormais vers le système américain qui s’axe sur l’entreprenariat.

Ceux qui ont osé entreprendre en jouissent aujourd’hui. Pendant que certains jeunes ivoiriens convoitaient les grands bureaux des tours d’ivoire, d’autres jeunes, et surtout les étrangers osaient. Ils se lançaient dans cette aventure risquée dans laquelle rien n’est évident et dans laquelle le pays d’accueil ne voyait pas d’honneur. Ils peuvent aujourd’hui raconter avec le sourire aux lèvres les périples qu’ils ont traversés et qui les ont construits.

 Ainsi, on peut faire l’état des lieux. Le verdict s’énonce comme suit : les boutiques sont aux mains des mauritaniens, les quincailleries aux nigériens, les grands magasins et les supermarchés sont tenus par les libanais. L’achat et la commercialisation des produits comme le café et le cacao enrichissent les libanais. Les maliens ont mains mise sur le commerce du bétail. Les sociétés de prestations ont pour gourous des européens. Même les blanchisseries et autres activités informelles sont en majorité tenu par des burkinabés. Quand vous rendez visite aujourd’hui à ces entrepreneurs, ils vous reçoivent à leurs beaux bureaux où ils s’installent avec une fierté qui donne envie.

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