Se connecter à l’informatique, par « empreinte cérébrale » !

Qui n’a pas pesté contre son ordinateur, ne l’a pas traité de tous les noms d’oiseaux, voire menacé de le jeter par la fenêtre du bureau ?

Tout cela, suite à une manipulation, un cleaner par exemple, qui nous conduit à renseigner de nouveau notre mot de passe, sur des sites que l’on aime visiter.

Comme certains vous obligent pour des raisons de sécurité à opter, soit pour une longueur du "login" déterminée, ou le mélange de chiffres et de lettres, vous vous retrouvez avec une multitude de mots de passe, oubliés souvent sitôt créés, si l’on omet de les noter…

Là commencent les motifs d’énervements, même pour des personnes réputées des plus calmes.


Eh bien tels de preux chevaliers de l’informatique, une équipe de chercheurs de l’université de Californie, à Berkeley, semble vouloir voler à votre secours !

Ces scientifiques, ont eu l’idée de remplacer purement et simplement les mots de passe traditionnels, par une identification de type "empreinte cérébrale".

Voici le principe de ce procédé révolutionnaire :

Un casque muni d’un capteur unique, capable de recevoir un "signal électroencéphalographique" émanant de l’hémisphère gauche de notre cerveau, permettrait une identification, pour accéder à toutes données informatiques, site, forums, documents codés etc etc.

De plus ce casque se veut très peu encombrant ou volumineux, pas plus en tout cas selon les inventeurs que celui qu’utiliserait un adolescent pour écouter de la musique.

Toujours d’après eux, le signal émis cérébralement serait fiable à 99.99%, pour permettre n’importe quelle identification.

La sécurité avec un tel procédé est totale et impossible soi-disant à pirater, ou imiter.



Cette avancée scientifique, n’a pas manquée d’intéresser savants, fabricants et directeurs de pôles financiers, le jour de sa présentation, lors de la conférence internationale sur la "cryptographie et sécurité des données financières", à Okinawa au Japon.

On connaissait déjà l’utilisation de l’empreinte cérébrale, pour commander de petits robots, principalement dans le monde de l’aéromodélisme, tels ces minis hélicoptères télécommandés, imaginés par des chercheurs de l’Université du Minnesota.

Par contre, jamais personne avant cette équipe de scientifiques de l’université de Californie, n’avait pensé à en faire une application pour sécuriser les systèmes informatiques.

Enfin les inventeurs, se prennent à rêver de l’étendue des capacités que pourrait avoir leur trouvaille, comme une amélioration des capacités motrices, chez les chirurgiens ou pilotes d’avions par exemple.

Quand on sait que de récentes découvertes en la matière, auraient permis à des patients tétraplégiques de commander cérébralement leurs fauteuils, on peut se prendre à rêver avec eux.