The Nonary Game… Un jeu mortel dans tous les sens du terme

Imaginez un instant que vous soyez victime d’un enlèvement. A votre réveil, vous êtes enfermé dans un ascenseur en compagnie d’une jolie demoiselle. Perturbé, vous vous demandez ce qui vous arrive. C’est alors que Zero III, un individu assez perturbé, qui arbore un costume de lapin, apparaît sur un petit écran. Sans que vous puissiez comprendre quoi que ce soit, vous voilà projeté dans un jeu sordide et malsain où il vous sera demandé de trahir les autres participants si vous voulez en sortir vivant. 

 

Voilà, en gros, ce qui nous attend dans cette suite du captivant "999" sorti sur DS et disponible uniquement en import. Ne vous en faîtes pas, même si vous n’avez pas eu l’occasion de tester le premier opus, "Zero Escape" sera facilement jouable. On comprend assez rapidement les tenants et les aboutissants de l’intrigue et tout ce que j’ai à vous dire, c’est que l’histoire nous réservera pas mal de surprises.

 

"Zero Escape" se fractionne en deux parties. Tout en suivant les dialogues des protagonistes, on devra également résoudre pas mal d’énigmes. D’ailleurs, certaines d’entre elles seront assez corsées. Il faudra donc faire appel à toute notre matière grise pour en venir à bout.

Les amateurs de casse-têtes et d’énigmes en tous genres ne pourront que s’en donner à coeur joie. Quant aux âmes sensibles, je leur déconseillerais vivement ce jeu vidéo car il contiendra pas mal de passages sanglants. 

 

Enfin, sachez que les graphismes tiennent très bien la route. Les personnages possèdent un certain charisme et on s’attachera beaucoup à certains d’entre eux. Même si nous incarnons Sigma, un jeune étudiant, les autres victimes de Zero III seront primordiales à l’avancement de notre aventure.

Le seul bémol du jeu serait qu’il est intégralement en anglais. Du coup, les personnes ne maîtrisant pas cette langue pourraient ne pas s’y retrouver au milieu de tous ces dialogues.

 

C’est vraiment dommage que "Zero Escape" n’ait pas été traduit car il mérite amplement le détour.