La technique des nanobilles, bientôt au secours des diabétiques ???

 


S’il est des maladies qui sont handicapantes, le diabète est de celles-là… Je sais pour être moi-même diabétique de type 2, combien il est difficile de gérer cette pathologie…

Si l’on ne se méfie pas trop, il n’est pas rare que le patient souffrant de diabète oscille entre ce que l’on appelle l’hypoglycémie (manque de sucre) et l’hyperglycémie (excès de sucre) dans l’organisme…

 

                              Petit cours rapide sur le diabète:

 

Processus normal:

 

Lorsque nous nous nourrissons, dans le sang, le taux de glucose augmente. Aussitôt que ce phénomène débute, le pancréas détecte cette augmentation de la concentration de sucre dans le sang et il réagit, en diffusant une hormone appelée : Insuline.

L’insuline à un rôle de "régulateur", qui permet de diriger le sucre vers différents organes, qu’il va pénétrer et d’y être stocké. La glycémie ainsi régulée retrouve aussitôt un taux normal… En tout cas c’est ce qui se passe chez un homme "normal".

 

Processus chez le diabétique :

 

Chez le diabétique, qui est déficient en insuline car son pancréas, ne fonctionnant pas à la normale, ne joue plus le rôle de régulateur, la quantité de sucre dans le sang reste élevée et les symptômes cités plus haut apparaissent.

Il ne reste plus que le traitement médicamenteux, le régime alimentaire dont on sait qu’il est difficile à suivre et dans les cas les plus sévères, les injections d’insuline.

Il faut savoir, que le diabète s’il n’est pas régulé, peut provoquer à la longue des altérations sévères des nerfs et vaisseaux sanguins.

 

Un espoir de bien-être pour les diabétiques se profile à l’horizon, avec la découverte, d’une équipe de chercheurs de l’université de Caroline du Nord, qui aurait mis au point la technique des nanobilles.

Pour schématiser, les nanobilles seraient des microparticules, enrobées d’un "polymères de glucose" appelé Dextrane. La libération se ferait "sur demande" de l’organisme, un peu à la manière des médicaments à libération prolongée que nous connaissons, mais selon un processus nettement plus sophistiqué, qui, toujours schématiquement serait le suivant:

Dans le cas où le patient serait victime d’une Hyperglycémie, le "manteau de Dextrane" serait attaqué par l’acide gluconique, fabriqué par le "glucose oxydase. Ainsi la quantité nécessaire et pas plus, serait-elle libérée dans l’organisme et tout comme dans un processus chez un homme "normal", permettrait au glucose de pénétrer les différentes cellules, jusqu’à ce que le taux de sucre dans le sang revienne à la normale.

 

Pour l’instant, la technique des nanobilles est encore au stade de l’expérimentation, mais les résultats sont encourageants sur des souris de laboratoire.

Toutefois Zhen Gu, responsable de l’équipe de chercheurs de l’université de Caroline du Nord, se veut très optimiste et aurait d’ors et déjà annoncé une prochaine expérimentation sur l’être humain.

 

J’espère de tout cœur, que cette extraordinaire découverte médicale, viendra rapidement au secours des quelques 366 millions de diabétiques, que comptera selon l’OMS le monde, en 2030.