L’art de la sexualité sacrée

La sexualité étant un sujet prédominant pour la vie et dans la vie, je m’en vais de ce pas étudier cela d’un peu plus près… Alors il y a ceux qui sexe juste pour le plaisir des organes génitaux, et ceux qui sexe pour savourer l’art de la relation sexuelle.

J’ai posé la question à quelques personnes. J’ai demandé :

« Où commence et où s’arrête le sexe pour le cul et où commence et où s’arrête le sexe dans son art ?

 Et là j’ai eu en réponse : « Vers l’infinie et au-delàààààààà (Buzz l’éclair) ». Avec le sourire, je demande si c’est une réponse pour la partie deux de mon article (l’art du sexe)… Et cet homme de me répondre « les deux mon capitaine ^^ ». Ah ! Ah ! Ah ! Effectivement, sa réponse peut entrer dans les deux versants de l’histoire du sexe. Cet homme m’a ensuite expliqué que ma question était difficilement posée. En effet « on peut n’avoir que des aventures et en faire un art, ou bien ne faire l’amour qu’à sa femme comme un pied toute sa vie… ». Cette réponse est parfaite. A elle toute seule, elle pourrait conclure cet article. Mais rien que pour vous faire plaisir (cérébralement), je vais développer en m’aidant de témoignages que j’ai récoltés sur le chemin.

Voici le point de vue d’Ismael : « Je n’ai pas beaucoup le temps-là, je suis occupée à niquer »  (Exemple de l’impulsion bestiale). Il remarque tout autour de lui que la routine s’installe vite dès qu’il y a des enfants et que le sexe devient un moyen de réconciliation. «C’est un moyen d’évacuer le stress, une vie sans sexe ne vaut rien. L’homme produit des spermatozoïdes 24h/24, je te laisse imaginer la pression. C’est aussi un moyen de séduction dans le sens où tu crois que c’est juste pour une nuit et le miracle se produit : une parfaite harmonie avec ta partenaire. Mais comme toutes les relations, la routine prend toujours le dessus. » (Réponse contradictoire : le monsieur a besoin de « se vider » mais rêve de rencontrer l’âme sœur)

Je lui réponds : « Tu penses que la routine prend toujours le dessus ? N’est-ce pas parce qu’il y a confusion entre habitude et rituel ? »

Ismael : « Habitude ou rituel sont assez proches tu ne trouves pas ? Une fois que tu as tout essayé, faut être très imaginatif pour ne pas tomber dans la routine, car après ça devient une habitude ou un rituel, comme tu veux. »

Moi : Tu peux avoir l’habitude de prendre une douche tous les jours et de temps en temps savourer le rituel d’un bain… Tout dépend pourquoi tu fais le sexe, si c’est pour déstresser ou si c’est pour communier l’amour à deux corps.

Ismael : « Tu compares une douche et un bain au sexe ? Tu veux dire être à voile et à vapeur ? Trop peu pour moi. »

Moi : Non, je comparais l’acte produit dans la répétition du « devoir  pour » et l’acte produit dans la commémoration des émotions. Dans le ressenti total, celui qui est vibratoire en entier et pas seulement dans les organes génitaux. C’est la différence entre l’orgasme et le nirvana. C’est comme ça perso que je compare le sexe juste pour le cul  et l’art de la sexualité sacrée.

Patricia : « Je dirais que c’est un jeu avec un prix de présence…  Avec les années, quand tu es avec la même personne, tu as moins le goût…  Mais vive le Q ! Qu’on est beau tout nu !»

Cath : « Entre le sexe et le cul, il n’y a pas loin… Mais pour être sérieuse (pour une fois), je n’ai aucune idée précise sur la question, c’est tellement  fonction des partenaires en présence, tellement fonction de phéromones, tellement fonction de « feeling » que ça m’est terriblement difficile d’avoir un avis tranché. »

Patricia : « Il y a une différence entre se dépêcher de faire le Q et prendre le temps de le faire. »

Moi : « Et tout ce qui mérite d’être fait mérite d’être bien fait ! »

Ophélie : « Pour moi, il y a le sexe physique (le cul pour le cul, avec ou sans orgasmes, et sans autre préoccupation que le plaisir de soi et du partenaire, et même avec une personne qu’on aime), et le sexe cérébral (sexe toujours, plaisir de soi et plaisir du partenaire… avec en plus cette sensation de communier avec la personne. Plus qu’avec le plaisir charnel car il y a les sentiments, les émotions et la sensation de n’être plus qu’un). Du coup, là où commence le cul ce serait disons juste l’instinct et le besoin quasi animal, le sexe pour le sexe (même en couple d’ailleurs et malgré les sentiments, cette fameuse pulsion). Et là on débute « le sexe dans l’art », on sait lorsque l’on recherche plus que ce petit plaisir, pour en avoir en plus la satisfaction de posséder l’autre et d’être possédé. De connaitre chaque partie du corps de l’autre et de découvrir toujours un moyen autre de lui donner plus. Bref ce besoin non plus par la pulsion mais de manière artistique tout comme l’artiste d’aller toujours plus loin dans son « œuvre ».

Cathy : « Tiens, un jour j’ai entendu dire que les femmes font l’amour avec ceux qu’elles aiment et que les hommes aiment celles avec qui ils font l’amour… A méditer »

Moi : « Dans la sexualité, ou l’on cherche à "avoir" du sexe juste pour le plaisir du cul, ou bien on EST dans la symbiose de l’alchimie cellulaire au moment présent. »

Chiara : « Le sexe est quelque chose qui est absolument nécessaire pour compléter le rapport homme-femme, mais ça doit être un art, une magie… on doit prendre tout le temps nécessaire pour le faire et le faire bien, on doit savoir donner du plaisir à l’autre et on doit même savoir le recevoir aussi, chose pas facile pour tout le monde… Et pour faire tout ça, l’aventure difficilement aide… au moins pour ce qui me concerne, car tu dois vraiment désirer le corps de la personne à qui tu fais l’amour… La complexité de l’acte sexuel ne peut pas se résoudre dans une aventure qui ne compte rien… quand les sentiments s’ajoutent au sexe, c’est là qu’on a le rêve et on touche le VRAI plaisir… Donc, pour moi : fantaisie, douceur mélangée à la force, temps à disposition et sentiments, font le mix parfait pour une relation sexuelle fantastique 😉

Moi : On doit savoir « donner et recevoir" je ne sais pas… Je ne vois pas le sexe ou l’amour dans le sexe comme un devoir. Je pense que l’un ou l’autre doivent être dans le ressenti et pas forcément dans l’action. Je pense que c’est le seul moment où on devrait ne pas avoir besoin de réfléchir… Mais alors il faut vraiment être avec un partenaire avec qui l’on puisse s’assembler comme un puzzle à deux pièces, et sur les trois niveaux (cérébral, cœur et corps). Ok, on peut tirer un coup juste pour le plaisir charnel sans que cela soit pervers. Et on peut faire l’amour juste pour la sensualité du contact cellulaire.

Cath : « Quelquefois tu as l’impression que ça va être bien et puis le lendemain matin, tu n’as qu’une envie c’est que l’autre disparaisse et de te remettre à ton ménage… Ça ce n’est pas rigolo quand ça arrive ! Et des fois c’est l’inverse, de sacrées surprises ! Des gens qui ne t’attirent pas du tout sur le plan physique et avec qui tu ne fais que bien t’entendre sur le plan humain et là : magie ! Pourtant il est petit, il n’est pas joli, il est un peu gros… Va savoir, ça marche ! »

Chiara : « Il y en a (homme comme femme) qui prennent leurs plaisirs dans la domination ou la soumission malheureusement. Le sexe juste pour le cul n’a rien à voir avec la perversion. Qui aime les aventures par contre ne peut pas être comparé à un pervers, absolument pas. Il s’amuse, il aime le sexe et c’est tout… Si dans le sexe on insère l’obligation, le plaisir est le premier à disparaitre. »

Et là nous avons Ismael qui débarque avec sa réponse fatale :« J’ai un secret pour vous les filles. Vous avez un point faible, qui vous lave le cerveau une fois qu’on y arrive. Dès qu’on vous fait grimper au plafond, vous êtes entièrement à notre merci. »

« Isma, c’est nous qu’on a le pouvoir sur vous… » S’insurgea Chiara !

« Tant que vous n’atteignez pas l’orgasme ultime Chiara. Une fois qu’on y arrive, on fait ce qu’on veut. » Rétorqua aussitôt Ismael.

C’était sans compter l’intervention de Cath : « Sans compter qu’on n’est jamais seul avec sa main droite… Donc pourquoi attendre des autres qu’ils vous donnent ce que vous pouvez obtenir tout seul ? »

Ismael : « Ça ne sera jamais la même chose ! Tu peux t’acheter le GOD ultime, il n’y a pas mieux que le serpent cyclope cracheur de foudre hé hé hé hé ! »

Po : « Je l’aurais pas dit comme Isma mais c’est à peu près ça que je pense, rien ne vaudra les caresses spontanées d’un partenaire attentionné. »

Ismael : « J’ai perdu mon romantisme au fond de l’eau Po. Comme tu le dis, il faut être deux pour danser le tango. Tout ce qui marche à pile n’est qu’accessoire. »

Po expliqua qu’ils ne faisaient pas les choses que par plaisir: « Nous, c’est surtout pour vous qu’on fait l’effort.»

Ismael : « Po vous dit la vérité. Ce qui nous importe, c’est votre orgasme.  Primo, on retient la sauce, jusqu’à ce que vous soyez prête. »

Moi : Effort ? Comment ça vous faites des efforts ? C’est là où est le problème des hommes. Les mecs font une fixation sur l’orgasme et pendant ce temps-là ne savoure pas !

Po : « L’orgasme masculin est mécanique, celui de la femme est cérébral.  Si l’homme décide d’en faire un art, crois-moi, c’est bien pour faire plaisir à sa partenaire, je résume ce que dis Ismael en plus poétique. Vu que vous savez le faire seule, je dis juste que c’est plus facile avec un amant attentionné, et que s’il tient 20 minutes, rappelez-vous qu’il aurait aussi bien pu finir en 20 secondes. Si ce n’est pas un sacrifice ça… »

Chiara : « La nature nous a fait différent. Oui, si on parle en général, la femme pour éprouver un orgasme doit normalement sentir quelque chose vers son partenaire, avoir des sentiments, pas forcément de l’amour, mais on s’est compris… Les hommes ne sont pas cérébraux, ils arrivent à l’orgasme beaucoup plus facilement. Et si on parle que de sexe, ils n’ont pas besoin de ressentir des sentiments vers la partenaire… Mais si on parle de sexe comme acte… Eh bien, l’homme aussi doit forcément ressentir des sentiments. Il y a des choses qu’on ne fait pas avec tout le monde… »

 

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