Dimanche dernier, le teint blafard et les joues blêmes, les yeux embués par la terreur, notre Bel hidalgo, comme j’aime à l’appeler, se lamentait face aux caméras, avec des trémolos dans la voix, en disant :
« J’ai peur pour mon pays qu’il se fracasse contre le FN ».
Cher Manuelo,
Permettez moi ce diminutif, vous fûtes maintes fois le sujet de mes articles en 2012, quand je vous voyais déjà aux commandes de la France.
Vous avez peur, pour les français, mais lesquels ?
Ceux qui n’auront pas voté pour L’UMPS , les 22 et 29 mars prochain ?
Qu’avez vous fait, vous et Bisounours 1er, pour éviter cette situation inconfortable ?
Vous êtes vous, au moins, posé la question : POURQUOI
Pourquoi ce désamour envers la politique, et les représentants de cette Politique, qu’ils soient de Gauche comme de Droite ?
Les français en ont par dessus la tête du chômage, des impôts et taxes multiples, de la baisse du pouvoir d’achat.
Les français, sont scandalisés par le gaspillage de l’argent public, par l’incompétence, et la précipitation, quand il s’agit de réformer l’Éducation Nationale.
Toutes ces mesures prises "à la va vite" cachent une incapacité à redresser une France moribonde.
Les français, noyés dans la marmelade des promesses de la campagne Présidentielle de 2012, promesses qui n’ont jamais donné lieu à une « action » (à part le mariage pour tous, qui, entre nous, n’était pas une priorité, dans l’hexagone agonisant), ne savent plus à quel Homme Politique se vouer, pour retrouver un semblant de sécurité devant les erreurs cumulées par ceux qui nous gouvernent.
Les français qui ont été trahis par une Politique d’austérité, à laquelle ils n’adhèrent pas, ces mêmes français qui espéraient tant, d’un Gouvernement socialiste, pour lequel ils ont voté.
Ne vous étonnez pas, si, dans les deux dernières années de ce quinquennat votre électorat empruntera les chemins de traverses, que sont les extrémistes de tous bord.
La révolution aura lieu dans les urnes, et se manifestera de deux façons :
Soit les français s’abstiendront, soit ils voteront massivement pour votre pire ennemi : le Front National.
Ce cas de figure ne concerne pas seulement les élections Cantonales des 22 et 29 mars, mais également les Régionales de décembre de cette année 2015.
Quant aux élections Présidentielles de 2017, alors là, ce sera l’apothéose.
Cessez de vous lamenter, Monsieur le Premier Ministre, séchez vos yeux pour mieux les ouvrir, mais surtout : AGISSEZ, et ne comptez plus sur un 11 janvier pour remonter dans les sondages.
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