Une bataille gagnée, sur la pêche industrielle au Sénégal

                              Bien que cela se passe loin de nos frontières, il m’a semblé important de relater une petite victoire pour des pêcheurs africains et une grande pour les océans.

Voilà quelques mois en pleine campagne présidentielle, des responsables de l’organisation Greenpeace basée à Dakar, avaient rencontré l’actuel Président du Sénégal Macky Sall, attirant son attention sur la dangerosité qu’il y avait, à laisser des chalutiers venant des quatre coins de l’Europe, piller littéralement les mers d’Afrique en pêchant à outrance et ne respectant donc ni règles ni quotas.

Macky Sall alors candidat aux élections avait assuré publiquement, se pencher sur le problème et trouver des solutions, si il était élu Président.

D’aucun avait vu dans ses propos des promesses électorales, qui comme c’est souvent le cas ne seraient aucunement respectées.

Eh bien beaucoup furent surpris, car dès son élection, le Président Macky Sall a tenu ses engagements faits face à Greenpeace, en faisant purement et simplement annuler par son gouvernement, toutes les autorisations de pêche pourtant octroyées à 29 chalutiers étrangers, naviguant dans les eaux sénégalaises et ce depuis de nombreuses années.

 

Inutile de dire que les artisans pêcheurs locaux sont ravis de cette décision, qui va leur permettre d’augmenter leurs ressources en revenant comme au temps jadis, à des méthodes de pêche moins meurtrières et donc plus écologiques, qui permettront de conserver l’équilibre des fonds marins sénégalais.

Greenpeace se félicite de cette victoire, car ils menaient campagne dans les eaux ouest africaines depuis le mois de mars, à bord de l’Arctic Sunrise. L’expédition signalons le était menée conjointement avec le peuple sénégalais et ses artisans pêcheurs, très inquiets quant à l’avenir de leur activité professionnelle et la protection des océans ouest africains.

 

Il ne reste plus qu’à espérer que cette belle initiative ne restera pas isolée et que l’union européenne, s’inspirera de cette décision des dirigeants africains, pour l’étendre en d’autres lieux, d’autres océans, dans lesquels de gigantesques chalutiers continuent de piller les fonds marins et qu’elle viendra à favoriser une pêche plus responsable, locale et artisanale, en limitant le nombre des bateaux industriels.

 

Pour ma part, je pense qu’en matière de protection de l’environnement, il n’y a pas de petite victoire.