Le conseiller de Ségolène Royal consulte son dossier RG

Le conseiller de Ségolène Royal dénonce un complot

BRUNO REBELLE flanqué de son avocat Me Jean-Pierre Mignard, est arrivé hier à 14 h 30 au siège de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) à Paris. Deux fonctionnaires des renseignements généraux, venus lui porter sa « notice personnelle », l'attendaient sur place. Deux magistrats de la Cnil étaient également là.

Une « procédure d'urgence exceptionnelle » justifiée, selon le président de la Cnil, par « le contexte de polémique politique ». D'habitude, les demandes de consultation prennent au moins une année, rappelle Alex Türk.

"Les renseignements généraux nous avaient demandé de leur laisser quelques jours. J'ai voulu que cela n'excède pas vingt-quatre heures, pour éviter tout soupçon de caviardage". Deux heures et demie plus tard, c'est un Bruno Rebelle très sceptique, pourtant, qui quitte les lieux.