GEORGES DESCRIÈRES : Le gentleman cambrioleur tire sa révérence.

 

Le premier Arsène Lupin de la télévision française, à l’époque l’ORTF, Georges Déscrières, vient de s’éteindre à Cannes, à l’âge de 83 ans.

Il fut la coqueluche de toutes ces dames à l’époque, et même, ces messieurs, un brin jaloux, attendaient la diffusion en noir et blanc de ce feuilleton « made in France » qui tenait en haleine la première génération de téléspectateurs.

Deux saisons, entre 1971 et 1974, ont enflammé des millions de fans, qui découvraient sur la deuxième chaine, un comédien déjà célèbre sur les planches foulées par Molière à la Comédie-Française.

Georges Descrières fut un « sociétaire » connu et reconnu par ses pairs, et les fidèles spectateurs du théâtre de l’époque.

Il fut le contemporain de : Robert Hirsch, Jacques Charon, Jean Piat, et Micheline Boudet.

Excellent comédien, la nature l’ayant gâté d’un physique de jeune premier, il fut le meilleur interprète de Don Juan sur la scène de la salle Richelieu.

Cet homme aux multiples facettes était capable de jouer avec autant d’aisance des pièces écrites par Marivaux, Becket, Anhouil, ou Sacha Guitry.

Il vient de rejoindre, d’en l’au delà , Jacques Charon, et Annie Girardot, elle aussi, sociétaire de la « Grande Famille », comme aimait à l’appeler  la GRANDE, très GRANDE Sarah Bernhardt.

 Rien de mieux pour lui rendre hommage, que de vous laisser écouter la chanson du générique de ce feuilleton télévisé, écrite et chantée par Jacques Dutronc, qui l’a intégrée dans sa Play-liste à chacun de ses concerts.

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