A lyon et dans sa région, point de Noël sans papillotes…
Mais qui a eu cette idée folle, un jour d’inventer cette affriolante friandise à franges ?
Si vous ne connaissez pas l’histoire, c’est le moment de savoir…
A la fin du XVIIIème siècle, Monsieur Papillot est pâtissier-chocolatier dans le quartier des Terreaux, en plein centre-ville de Lyon. Il a à son service un jeune commis, qui fond pour la vendeuse du magasin… Ah, l’amour… Que ne ferait-on pas pour lui, quand on le rencontre ?… Timide sans doute, le jeune homme trouve un moyen astucieux pour communiquer avec sa belle. Il écrit des billets doux dans lequel il enveloppe une friandise. Pour mieux cacher son forfait, il en « rajoute une couche » et enveloppe à nouveau le bonbon avec un deuxième papier, qu’il torsade… Dès que sa bien-aimée quitte le magasin, il lui transmet son « message » par un soupirail… Le manège dure un certain temps… Un jour, le patron prend son commis sur le fait, et lui fait sa fête…. On ne sait pas trop quel sort est réservé au gamin, mais ce qui est sûr, c’est que Monsieur Papillot lui pique son idée… La papillote est née, confiserie de Noël préférée des Lyonnais. L’incontournable chocolat, en habit de fête !
La version actuelle a un peu évolué… Le papier extérieur est brillant, argenté ou doré, et frangé à son extrémité. Plus de mots d’amour, au centre, mais une citation, une charade, une devinette, un proverbe… et parfois même un pétard ! La friandise peut être un fondant, une pâte de fruit, mais plus généralement un chocolat (blanc, noir, lait, praliné, ganache…)
A Lyon, Noël sans papillotes, ce n’est pas vraiment Noël… Certains commerces, banques ou restaurants en mettent à disposition sur leurs comptoirs…
« De toutes les passions, la seule vraiment respectable me paraît être la gourmandise. » Guy de Maupassant. Voilà ce que vous pourrez peut-être lire en démaillotant l’un de ces fameux chocolats !
Quoiqu’il en soit, soyez gourmands, goûtez aux délices Lyonnais, et souriez… !
« Si vous voulez que la vie vous sourit, apportez-lui d’abord votre bonne humeur ». Spinoza.
P.S Merci, en passant à Mr Frangipani, pour sa frangipane, et à Madame Tatin pour sa tarte…