Du café, du lait et c’est gagné

Il s’est tenu il y a quelques jours de cela un championnat du monde un peu particulier, et ce à double titre.

Tout d’abord, il faut savoir qu’il porte le nom de championnat du monde mais qu’en fait il n’est que local et  se déroule à Washington – sont vraiment trop forts ces américains. Faudra qu’on leur dise que le monde est un peu plus grand et que l’Amérique n’est pas Le Monde….Mais bon, là n’est pas le propos.

Et particulier parce que si les candidats s’entrainent, ils sont loin de mouiller la chemise.

Ce championnat particulier est en fait celui de dessins artistiques réalisés sur un caffé latte.

Si vous avez un Starbucks prés de chez vous, vous avez compris de quoi je parle…sinon, sachez qu’il s’agit tout simplement de la version italienne de notre café au lait.

Je vous explique comment ça se passe et si un jour vous passez à Washington, vous pourrez toujours tenter votre chance.

Bon d’abord on se prépare un bon expresso-jusque là, rien de très compliqué.

Ensuite on fait chauffer du lait. Quand ça commence à fumer, c’est qu’il est suffisamment chaud : cqfd 

On se muni alors de son mousseur emulsionneur électrique et on s’active jusqu’à ce qu’une jolie mousse se forme à la surface.

Puis on verse le lait dans le café. Et comme le liquide est moins dense que la mousse c’est lui qui va se retrouver le premier dans la tasse, et la mousse suivra en venant se déposer sur le dessus.

Et voilà, vous avez réalisé un café au lait.

Pardon un « caffé latte », et pour tout un chacun ça s’arrête là.

Mais  rappelez-vous qu’au début je vous ai parlé de dessins artistiques. Et oui parce qu’il y en a qui laisse leur « art » s’exprimer dans une tasse de café ; certains y lisent bien l’avenir…

Depuis cinq ans que ce championnat existe, les règles n’ont guère évolué et le principe est assez simple.

La vingtaine de concurrent s’affronte en poule, puis en élimination directe jusqu’à la finale. Chacun dispose alors de trois minutes pour laisser libre cours à son imagination. La rencontre est arbitrée par trois juges.

« C’est à la fois un sport, dans le sens où c’est une vrai compétition, et un art. Mais l’objectif reste quand même de passer un bon moment tous ensemble », dixit une des organisatrices.

Il paraît que tout est dans le mouvement du poignet et la rapidité d’exécution…

Cette année, le barista gagnant l’a emporté grâce à une fleur de rosette. Un classique.

 

What else ?