11 septembre 2001: la pensée unique ou l’exclusion

C'est certainement le sujet le plus sensible du XIXéme siècle: le 11 septembre 2001. Mais il ne faut pas s'arréter à ce jour là seulement, il faut regarder tous ce que cela a entraîné. Je parle biensûr de la suppression des libertés individuelles au nom de la prétendue guerre contre le terrorisme, de la guerre à l'Afghanistan et à l'Irak.

Souvenons nous. Le prétexte pour aller faire la guerre en Irak est que ce pays était sensé détenir des armes de destruction massive. Où sont-elles? La réponse à cette question on la connaît aujourd'hui: elles n'existent pas. Mais ça n'a pas vraiment donné envie aux gens de se révolter. Imaginez, on a menti aux américains, on les a convaincu que cette guerre était nécessaire parce que les irakiens détenaient des armes qui pouvaient mettre en péril le monde entier, et à la fin ils apprennent que tout ça n'était qu'une mise en scène.

Quelque chose d'important est en train de se passer en ce moment. Des personnes qui n'acceptent pas la pensée unique se mettent à se poser des questions sur la journée du 11 septembre 2001, se penchent sur des théories du complot, refusent la version officielle en pointant du doigt les incohérences. Incohérences parfois énormes et ridicules. Exemple: "l'avion s'est désintégré en percutant le Pentagone". Il ne s'agit plus là du domaine de la science mais du domaine du fantastique. Ces personnes qui mettent en avant leurs doutes sur la version officielle se font lyncher dans les médias, ou perdent leur poste.

C'est ce qui est arrivé à Eymeric Chauprade, professeur de géopolitique du CID (Collège interarmées de défense). Celui-ci s'est fait viré par le ministre de la défense M.Hervé Morin pour avoir exprimé ses doutes sur la version officielle dans son livre "chronique des chocs des civilisations". Grégoire Deniau et Bertrand Coq, deux journalistes de France24 ont été virés pour avoir organisé un débat sur le 11 septembre. Et que dire du lynchage de Jean-Marie Bigard ainsi que de Marion Cotillard par les médias hexagonaux ?

Si il y a quelque chose qui devient de plus en plus incompréhensible, c''est bien l'attitude des médias qui s'entêtent à répéter les arguments de la version officielle sans aller voir plus loin. Les médias accordent donc une crédibilité si importante à la version officielle (rédigée par des personnes alliées aux gouvernement) qui contredit un bon nombre de lois physiques et chimiques, qui passe sous silence l'effondrement de la tour7 (où étaient basés les services secrets) qui n'a pas été touchée par un avion. De plus, comment avoir confiance en la version officielle si elle n'a pas été écrite par une personne impartiale? L'argument utilisé par les médias pour décrédibiliser ceux qui critiquent la version officielle est: "C'est absurde, lamentable de penser que le gouvernement américain puisse tuer 3000 de ses concitoyens pour ses propres besoins". C'est très vite oublier Pearl Harbor. De plus, pour reprendre la pensée d'Einstein: "lorsqu'une idée est absurde c'est qu'elle est probable"

Les médias utilisent le terme de conspirationniste pour tous ceux qui osent exprimer leurs doutes publiquement. Conspirationniste rime avec négationniste. Mais plus le temps passe et plus la presse écrite a des avis qui divergent des avis des lecteurs. Il suffit de regarder les commentaires laissés par les internautes sous des articles essayant de ridiculiser les personnes comme Eymeric Chauprade (voir l'article du journal Le Point apparu le 4 février). On remarque que beaucoup de personnes vont contre les idées formulées par la presse. Ce qui est rassurant, car cela veut dire que bon nombre d'entre nous luttons contre la pensée unique. Pour reprendre les paroles d'une chanson de Jean Jacques Goldman: "serions nous de ceux qui résistent ou bien les moutons d'un troupeau s'il fallait plus que des mots".

Nous sommes dans un pays démocratique au XIXème siècle, c'est formidable non? Nous sommes dans un pays libre, et pourtant on peut commencer à se poser des questions sur la réalité de la chose. Le 11 septembre 2001 est le parfait exemple. La moralité de cette histoire est la suivante: ne pense pas, laisse les autres penser pour toi. La démocratie d'aujourd'hui ressemble de plus en plus en une dictature déguisée alimentée par la presse. Et cela commence à devenir effrayant !