Les origines de l’astrologie (2e article)

 

 

Dans ce deuxième article sur l’origne de l’astrologie, nous allons retourner, comme dans le premier article, en Egypte, mais cette fois en compagnie de certains émules appartenant au mouvement New Age.

C’est ainsi que l’on apprend, sous leur plume, que les grandes productions de l’antique civilisation égyptienne seraient dues à des gens qui, sous le nom d’Atlantes, étaient d’une race supérieure aux simples humains qui, en Egypte, vivaient, avant leur arrivée, de la culture des terres situées le long du Nil.

En effet, sans cette arrivée, à les en croire, jamais l’Egypte n’aurait fait connaître au monde ces choses prodigieuses que sont les pyramides du plateau de Gizeh, et ceci non seulement du point de vue architectural, mais également du point de vue scientifique, puisque l’on peut prouver – aux dires de certains chercheurs qui se sont penchés sur ces questions – que la grande pyramide de Kheops respecte, dans ses dimensions, les nombres les plus sophistiqués associés à des mathématiques qui renvoient eux-mêmes à l’astrophysique.

C’est dire que ses bâtisseurs étaient des gens très calés, si calés que l’on peut douter qu’ils fussent de simples humains; qu’au lieu de cela il y a toutes les raisons de penser  qu’ils appartenaient à cette race de créatures hautement intelligentes qui, sous le nom d’Atlantes, avaient débarqué en Egypte au terme d’une odyssée qui avait eu son départ sur l’ile Atlantide chère à Platon.

 

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A partir de là, certains iront même jusqu’à affirmer, science fiction oblige, que les Atlantes étaient des extra-terrestres qui étaient arrivés sur Terre avec leurs soucoupes volantes,  et que les pyramides du plateau de Gizeh, une fois construites puis revêtues de ce calcaire blanc de Tourah qui, une fois éclairé par le soleil, projetait une reverbération loin à la ronde, permettaient aux extra-terresres de guider correctement leur soucoupes volantes au moment d’atterrir à proximité du plateau de Gizeh.

D’autres évoqueront, dans un registre analogue, que les bâtisseurs de ces pyramides, grâce à leur science infuse, pouvaient manipuler les pierres, jusqu’à les décomposer et à les recomposer, à la manière des alchimistes, une fois celles-ci installées à leurs endroits respectifs; ou, autre variante, à les hisser sur les hauteurs de la pyramide puis à les arranger grâce à des techniques qui étaient connues d’eux seuls. 

Une chose est pourtant certaine : contrairement à ceux des savants qui affirmaient naguère que les bâtisseurs avaient pu, au moment d’élever les pyramides, s’appuyer sur une centaine de milliers d’esclaves, les Egyptologues ont pu démontrer que les travailleurs étaient des hommes libres et bien nourris.

D’autres encore, à l’image des savants arabes du Moyen Age, tâcheront  de dater la construction des grandes pyramides de Gizeh –  attribuant leur construction à tel ou tel –  à partir d’un autre événement qui était le Déluge.

 

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La suite, le lecteur la lira au prochain article. 

 

 

Source : "quand les dieux et les hommes étaient des planètes , des étoiles ou des constellations "