Les origines de l’astrologie (7e article)

Les Chrétiens d’aujourd’hui fêtent l’arrivée de la Nouvelle Année dans la nuit séparant le 31 décembre du 1er janvier. Quant à la première pleine lune située après l’équinoxe de printemps, elle sert depuis toujours, dans la tradition chrétienne, à fixer la période de Pâques, ou, ce qui est la même chose, la Semaine Sainte.

C’est ainsi que le vendredi de cette Semaine est consacré à la Crucifixion de Jésus, et le Dimanche à sa Résurrection. La Vie étant représentée ici par Jésus, les Chrétiens entament véritablement  leur vie de Chrétiens en commémorant la Semaine Sainte.

On notera néanmoins que les trois jours durant  lesquels Jésus avait quitté le monde des vivants pour celui des morts, avant de ressusciter, se retrouvent d’autres traditions. C’est ainsi qu’en Egypte, un  dieu comme Osiris avait lui aussi disparu du monde des vivants durant trois jours avant de ressusciter. Et pareillement en Iran puisque là l’âme des morts errait durant trois jours dans l’inframonde avant d’atteindre le paradis des âmes.

 

Pour en revenir à Jésus, si sa résurrection a été fixée en même temps, ou plus ou moins en même temps que la Pâque Juive, ce n’est pas par hasard. C’est pour montrer que Jésus, bien qu’il incarnât, en sa personne, le Christianisme, était un Juif qui se souleva contre l’injustice qui avait cour, de son vivant, en Palestine, et qui fut condamné à mort, aussi bien par le Sanhédrin (sorte d’institution servant à la fois de  Tribunal et de Parlement et où les membres, tous cooptés,  étaient des prêtres dirigés par un Grand Prêtre qui s’appelait Caïphe/Caïaphas du temps de Jésus), que par la foule en délire, pour avoir blasphémé et accompli des actes durant le jour du Sabbat, ce qui est strictement interdit par la Loi Juive.

Et tandis que la mort de Jésus par crucifixion est célébré le jour du Vendredi Saint, sa résurrection est fêté le dimanche suivant.

 

Quant à la naissance de Jésus, si  sa date n’apparait pas dans les Evangiles, l’Eglise a néanmoins décidé de la fixer au 25 décembre.

 

Pourquoi le 25 décembre et pas une autre date?

A cette question, les théologiens chrétiens répondront que cette date est l’aboutissement de la gestation de l’agneau pascal conçu le 25 mars, un agneau pascal qui, parce qu’il s’agit ici d’un être humain, verra son foetus se développer durant les neuf mois nécessaires pour parvenir à son terme, ce qui nous transporte au 25 décembre.

Ceci dit, on peut également soutenir que le choix du 25 décembre fut dicté par Constantin, alors empereur de l’empire romain, pour des raisons à la fois politique et religieuse,;puisque ce même Constantin, avant d’embrasser la religion chrétienne, adorait un dieu comme Mithra, ce Mithra qui était lui aussi né un 25 décembre.

ET comme le nom romain de Mithra était Sol Invictus (alias le Soleil Invaincu) la date du 25 décembre, s’agissant du soleil, correspond à son arrivée dans un premier temps, et à son dépassement dans un second, par rapport au point de l’Ecliptique correspondant au solstice d’hiver.

En d’autres termes, les adorateurs de Mithra, en fêtant sa naissance le 25 décembe, fêtaient le rallongement des jours (eux-mêmes ayant  raccourci jusqu’au 20-21 décembre, époque de l’année correspondant au solstice d’hiver).

 Et si ces jours se rallongeaient à nouveau, c’est la preuve que Mithra avait vaincu, en tant qu’expression du soleil, les puissances des ténèbres.

Même constat avec Jésus : sa naissance le 25 décembre prouve que Celui qui incarnait  la lumière parmi les hommes était  enfin arrivé, conformément à une prophétie annoncée dans l’Ancien Testament.