Rappelez-vous, Blaise Cendrars

  Aujourd’hui, c’est la Saint Blaise.

Rappelez-vous, sur les bancs de l’école, Blaise Cendrars,  Moravagine  (1926) , Rhum (1930) …

Né en 1887 et mort en 1960 d’une congestion cérébrale, Blaise Cendrars, de son vrai nom Frédéric Louis Sauser, était un écrivain français d’origine suisse, reporter, poète et romancier.

Il utilisait parfois d’autres pseudonymes, tels que Freddy Sausey, Frédéric Sausey, Jack Lee, ou Diogène.

Il a notamment reçu le Grand Prix littéraire de la Ville de Paris, en 1961.

Le parcours de l’homme


Blaise Cendrars participe à la guerre 14-18 dès ses prémices, comme engagé volontaire dans la Légion étrangère. Il est grièvement blessé en 1915 et se voit amputé du bras droit.

Naturalisé français le 16 Février 1916, il reprend l’écriture un an plus tard.

Après des essais peu concluants dans le cinéma – en effet, il était lassé du milieu littéraire, il part au Brésil en 1924 et devient grand reporter dans les années 30.

Son oeuvre générale est placée sous le signe du voyage, de l’aventure, et de la découverte.

 

Le goût du voyage


La vie itinérante de Blaise Cendrars lui vient de son père, homme d’affaires instable, qui l’emmène notamment à Naples.

Ses parents l’envoient dans une pension en Allemagne, de laquelle il s’enfuit. Puis ils l’inscrivent à l’Ecole de commerce de Neuchâtel, mais ses études ne le passionnent guère.

Ses mauvais résultats scolaires le conduisent, en 1904, à suivre un apprentissage à Moscou et Saint-Pétersbourg, où il travaille chez un horloger suisse jusqu’en 1907.

A la Bibliothèque impériale, d’où il est un habitué, un bibliothécaire l’encourage à écrire. C’est de là que naquit son goût pour l’écriture.

 

Son oeuvre

 

Blaise Cendrars s’est beaucoup inspiré de sa vie et nourri de ses voyages pour écrire. Ainsi, La Main Coupée relate son expérience de la guerre 14-18, durant laquelle il perdit un bras. Ce livre enchaînant souvenirs et portraits est perçu comme un hommage aux hommes de la guerre.

Parmi ses oeuvres les plus emblématiques s’inclut le poème La Légende de Novgorode. Celui-ci aurait été imprimé à son insu en Russie en quatorze exemplaires, en tirage blanc sur papier noir. Celui découvert en 1995 à Sofia, en Bulgarie, a été certifié comme étant faux.

L’auteur a également publié beaucoup de romans, dont Moravagine, et reportages, comme Rhum.

Après la guerre, il doit écrire de la main gauche, et deux mots l’obsèdent : écriture et voyage.

Ses rencontres avec les peintres de Montmartre et Montparnasse se reflètent notamment dans ses livres La Prose du Transsibérien et La Petite Jehanne de France, qu’a illustré Sonia Delaunay. Et Apollinaire l’aidera à publier son premier livre, Pâques, devenu Pâques à New York.

L’oeuvre de Blaise Cendrars est riche de découverte et de fraîcheur. Bourlingueur de son état et éternel touche-à-tout, il a su tirer profit et enrichissement de ses années d’aventure et de misère.

3 réflexions sur « Rappelez-vous, Blaise Cendrars »

  1. vite, demain, Agatha Christie ! l’écrivaine grâce à qui les programmes télé sont plus supportables!!!! la mère d’Hercule Poirot sans qui les après midi seraient bien insipides pour ceux qui sont coincés à la maison…

    mais lisez! relisez Blaise Cendrars ! sans modération et sur papier, s’il vous plait…

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