Prostitution : in memoriam, Mgr Jean Daniélou, cardinal-prostitueur

Alors qu’il est question de faire voter une loi pénalisant les « clients-prostitueurs » (et clientes-prostitueuses) des prostitué·e·s, et de les piéger en créant des auxiliaires tant virtuel·le·s que réel·le·s chargé·e·s de les traquer, il convient d’évoquer le souvenir du plus célèbre prostitueur français de la fin du siècle dernier. Quiconque eut plus de 12-13 ans en mai 1974 et n’en connaissait pas déjà la signification apprit le sens du vocable « épectase » grâce à l’archevêque de Taormina, le cardinal-académicien Jean Daniélou, SJ, ancien aumônier de l’École normale supérieure de jeunes filles, décédé à l’âge de 69 ans auprès de « Mimi » Santoni.

Jean Daniélou, théologien en vue, fréquentait l’immeuble de la rue Dulong où résidaient Mimi Santoni, 24 ans, habituellement son ami, Gilbert, qui se trouvait en détention pour proxénétisme, d’autres effeuilleuses, lesquelles exerçaient parfois aussi en d’autres lieux.

Comme, par exemple, la rue du Ponceau, qui marque, en parallèle de la rue de Réaumur, au-dessus du bas de la rue Saint-Denis et de ses sex-shops, le début du territoire des studios où se relaient les respectueuses traditionnelles. C’est en cette rue discrète que décéda Mgr Roger Tort, 57 ans, évêque de Montauban, en juillet 1975… Ce fait-divers fit beaucoup moins de remous que celui de l’année précédente car autant Mgr Tort était effacé, autant Mgr Daniélou, jésuite et théoricien de renom, académicien français, était une personnalité de premier plan.

Dans un premier temps, le cardinal Gabriel-Marie Garrone salua la mémoire de son collègue Daniélou d’une forte rédemptrice remarque : « Dieu accorde son pardon.  Notre existence ne peut manquer d’inclure un élément de faiblesse et d’ombre ». Le quotidien catholique romain La Croix fut plus lapidaire : en chaque chrétien demeure un pécheur.

Mais, alors que le cardinal Marty, archevêque de Paris, refusa toute enquête approfondie, la compagnie de Jésus obtint qu’une version officielle soit adoptée par le Vatican. Jean Daniélou était venu apporter son obole à Mimi pour couvrir les frais de défense de son Gilbert. Une charité bien ordonnée qui ne commençait pas par bénéficier au donateur, retrouvé non pas revêtu à la hâte, mais ses vêtements (non sacerdotaux) déchirés par une Mimi s’improvisant secouriste. Pour mieux porter secours, elle se débarrassa sans doute de son peignoir, puisque pompiers et policiers la découvrirent en combinaison transparente. Conclusion officielle du père jésuite Xavier Tilliette dans Le Figaro : Jean Daniélou était décédé «  dans l’épectase de l’apôtre (…) à la rencontre du Dieu Vivant ».

Depuis, pour les moins de quarante ans, mourir en épectase évoque le décès du président Félix Faure, amant d’une demi-mondaine, Marguerite « Meg » Steinheil, qui recueillit son dernier souffle au palais de l’Élysée, lors d’un « cinq à sept » succédant au conseil des ministres du 16 février 1899.

Quarante ans à l’index pour le prostitueur

Il a fallu quarante ans pour « réhabiliter » Jean Daniélou, lors d’un colloque « Fenêtres ouvertes sur le mystère », organisé au Vatican en mai 2012 par l’Université pontificale de la Sainte-Croix. Lequel cardinal considérait que « la société occidentale souffre (…) de l’absence d’une discipline de la liberté ».

Cette discipline, en 2014, selon la volonté du gouvernement socialiste, appuyé par le groupe communiste, lui vaudrait de voir son portrait publié dans la presse orné de la légende : « prostitueur ».

Qui donc, sinon lui-même, avait poussé Mimi Santoni dans les bras d’un Gilbert condamné pour proxénétisme ? Car fournir de l’argent à une Mimi, sous forme de rétribution pour des services sexuels ou d’aumône, c’est, selon la proposition de loi pénalisant les clients des prostitué·e·s, générer des souteneurs, des réseaux, alimenter des mafias, sciemment.

Il conviendra donc de traquer prostitueuses et prostitueurs comme des pédophiles ayant détourné un Dutroux du droit chemin pour en faire leur fournisseur.

Soit faire passer des policières ou policiers, ou des auxiliaires de police, pour des appâts. Ou transformer les lieux d’exercice des prostitué·e·s, « désavouées » (ayant renoncé volontairement ou non à la prostitution) ou non, en souricières.

Imaginez un étudiant qui en pincerait pour une étudiante se livrant occasionnellement à la prostitution. Elle est repérée par la police ou la gendarmerie auxquelles il est demandé de « faire du chiffre ». Lasse de sa clientèle, ou quelque peu séduite, l’étudiante invite son condisciple à son domicile. C’est là que, à l’affût, les forces de l’ordre chargées de faire respecter la loi, trouvent l’étudiant auprès de la jeune femme déjà à moitié dévêtue.

Protestations de l’une, de l’un, mais l’étudiant n’a plus le choix. Soit il reconnait être un client, soit, puisqu’il n’est pas client, il ne peut être que souteneur, voire membre d’un réseau prostitutionnel.

L’abbé Dulaurens, dans ses écrits, donnait les noms des ecclésiastiques fréquentant assidument bordels, maisons de tolérance, courtisanes notoires. Aux États-Unis, dans les comtés prohibitionnistes, on fait mieux : patronymes, adresses, détails se rapportant aux prostitueuses et prostitueurs sont soit fournis gracieusement à la presse, soit de l’espace publicitaire est acheté pour publier l’identité des piégé·e·s.

Dans les cas de Mgrs Daniélou et Tort, la police des mœurs française n’aurait pu que remonter à la conférence épiscopale, faute de pouvoir perquisitionner au Vatican et faire tomber la tête du réseau. Mais il sera tout à fait loisible de missionner Interpol pour faire tomber toutes les filiales internationales des divers pays acceptant d’extrader les prostitueuses et prostitueurs complices des couvents et des presbytères. Charge ensuite à chacune et chacun d’établir qu’elle ou il ignorait tout des activités prostitutionnelles des deux prélats.

Cela ne vaudra pas que pour des églises, mais tout autant pour d’autres obédiences, maçonniques par exemple, et pourquoi pas l’amicale des boulistes et sa fédération de tutelle ?

Exploitation garantissant les dérives

La proposition de loi de pénalisation des client·e·s ne dit rien des décrets d’application, des directives préfectorales, des lettres de cadrage, de tout ce qui permettra de faire en sorte que force reste à la loi. Laquelle, selon la couleur du gouvernement en place ou du locataire de l’Élysée, s’appliquera avec plus de sévérité ou de mansuétude selon des critères qu’on image mal égaux pour toutes et tous, que l’on soit puissant ou misérable, d’un bord politique ou d’un autre…

Mais nos naïves et naïfs parlementaires socialistes et communistes ne semblent rien voir venir au-delà des prochaines élections présidentielles ou législatives et sénatoriales. La France avait la droite la plus bête au monde, elle cumule à présent une gauche frappée de stupidité et de cécité.
Jean Daniélou redoutait une interprétation séculière du concile Vatican II. Il y a tout à redouter d’une interprétation religieuse de la proposition de loi visant à la pénalisation des clientes et clients prostitueuses et prostitueurs. C’est pourtant bien ce que l’on constate, avec, en germe, tous les dangers de dérives liberticides inhérents à la prohibition de fait de la prostitution.

À Saint-Joss-ten-Noode, localité proche de Bruxelles, l’ancien couvent du Gesù embarrasse la municipalité. Le bourgmestre, lundi dernier, a fait expulser des squatters étrangers, hommes, femmes et enfants. Cerise sur le gâteau, un fonctionnaire municipal a déclaré avoir été racolé par une mineure (Rrom ?) de 14 ans et il s’en est ouvert au parquet de Bruxelles. La presse belge a largement répercuté.

La prostitution sert parfois à tout ; sa répression, et celle de qui a recours à la prostitution, aura sans doute aussi de multiples utilisations dérivées. Par exemple, les associations qui portent assistance aux réfugié·e·s, demandeuses et demandeurs d’asile politique, pourraient se voir poursuivre : ne facilitent-elles pas la prostitution, ne s’agit-il pas d’un soutien au système prostitutionnel, leurs membres ne sont-ils pas des prostitueurs ?
Qu’en pensent donc Jean-Luc Mélenchon et le Parti de gauche (pour le Front de gauche, on sait que sa composante communiste se range derrière les thèses anti-Planning familial du temps de Maurice Thorez) : leur faut-il une explication de texte ? 

Inscription au casier judiciaire ?

Le HCEFH (Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes) veut aller plus loin que le gouvernement socialiste et radical de gauche : faire du recours à la prostitution un délit. Donc, cela signifierait l’inscription au casier judiciaire. Donc, plus un seul fonctionnaire (va-t-on les radier, les fonctionnaires prostitueurs ?) recruté s’il a commis un tel délit. On pourra réussir un concours de la fonction publique, mais devoir céder sa place parce qu’on sera une prostitueuse ou un prostitueur avéré… D’autres professions seront concernées.
En sus, on prélèvera l’ADN, et cela fuitera vers les entreprises de recrutement, les chasseurs de tête, &c. L’interdit professionnel guette…

Pour prolonger, on consultera l’opinion des « prostitueuses » et « prostitueurs » de Médecins du Monde et du Planning familial (que condamnent à présent L’Humanité et le Parti communiste, comme auparavant) : lire sur Mediapart « Pénaliser les clients de la prostitution : un ticket pour la clandestinité&nbps;». Mais aussi pour le chômage de très, très longue durée.

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

24 réflexions sur « Prostitution : in memoriam, Mgr Jean Daniélou, cardinal-prostitueur »

  1. Pour établir le recours à la prostitution : la présence de préservatifs. La police les collecte, traque les « signatures ».
    Du coup, les clients refusent les préservatifs, les prostitué·e·s craignent le décompte, et sont tenté·e·s d’accepter.
    « [i]La proposition d’abroger le délit de racolage public, préalable indispensable à un meilleur accès aux soins et au respect des droits fondamentaux des personnes se prostituant, si elle est saluée par nos associations, sera cependant totalement inefficace si ce délit est remplacé par la pénalisation des clients, de même que les mesures sociales si celles-ci sont conditionnées à l’arrêt de toute activité sexuelle tarifée.[/i] ».

  2. Faut arrêter de délirer.

    La prohibiton de la prostitution, c’est pas un truc français, il n’en sera jamais question en France.

    Personnellement, j’aimerais bien que les clients se fassent vraiment pincer : tous ces cochons au gnouf, ça me fait rêver.

    Mais bon, je viens d’être condamnée en correctionnelle à verser à l’Etat dix mille euros d’amende, et à une mère maquerelle cinq mille euros de dommages et intérêts, pour avoir osé me plaindre du fait qu’elle me vendait publiquement comme prostituée en affichant bien mon identité et toutes mes coordonnées. On me reproche de m’obstiner à refuser de me prostituer…

    Donc, je ne rêve pas, je suis lucide, et ne peux m’empêcher de me remémorer les publicités d’antan pour des villages de rêve qui au final ont été requalifiés « camps de concentration ». Il était trop tard pour condamner… Alerter ? N’en parlons même pas…

  3. Ah, au fait, à propos du « macaron DSK » : s’il est établi qu’il organisait bien les activités prostitutionnelles dont il a bénéficié « à l’insu de son plein gré », alors il l’a bien mérité.

  4. Oui, Un Petit Coucou, je pensais comme vous « il faut arrêter de délirer ».
    Sauf que ce n’est pas moi qui délire.
    Allez voir le site personnel de Maud Olivier.
    Vous verrez en toutes lettres :
    « [i]Interdiction de la prostitution[/i] ».
    Lorsqu’elle a reçu Mylène, qui a lancé l’Appel aux parlementaires, elle lui a clairement indiqué que pour les indépendantes traditionnelles désireuses de continuer leur activité, strictement rien n’était prévu pour distinguer leurs clients, même anciens, des autres. C’est le premier point.
    Quant aux moyens pour piéger les prostitueurs, donc les clients, elle a mis en avant les méthodes consistant à créer des offres fictives.
    Donc, pour les virtuelles, si possible des mineures ou tout juste majeures, histoire de bien faire comprendre qu’entre prostitution et pédophilie, c’est quasiment la même chose.
    Pour les réelles, il est envisagé soit d’envoyer des policières, soit des indicatrices (sans doute des « désavouées », d’ex-prostituées voulant se reclasser mais pouvant, en intérim, piéger des clients).
    Par ailleurs, publier la photo des clients dans la presse, au moins locale, je ne l’ai pas inventé : cela se produit déjà dans certains comtés des États-Unis.
    On recrée une police des mœurs, et comme pour celle chargée d’expulser les sans papiers, il faudra qu’elle puisse aligner des chiffres.
    La différence c’est qu’un présumé sans papier peut ou non en produire.
    Tandis que pour un présumé client, que vaudront ses dénégations ?
    Que vaudront les dires d’une prostituée niant avoir été rétribuée ?
    Que vaudra en revanche la déclaration de la désavouée soucieuse de bien faire et assurant mordicus que le client avait déjà sorti de l’argent ? Ou dit qu’il allait en chercher, ou demandé s’il pouvait payer par chèque ou carte bancaire ? Tout sera admissible.

  5. Je ne dis pas que c’est vous délirez, même si nous ne sommes pas toujours d’accord sur tout.

    Ce projet est à l’évidence tellement irréaliste et déconnecté de ce qui reste la volonté réelle de nos gouvernants, dont certains représentants, notamment dans le TGI de mon bled (grande ville de l’Ouest qui se remet difficilement de la chute de son candidat naturel à la présidentielle de 2012, un an avant ladite présidentielle, à New York), continuent à s’acharner, non pas sur des clients prostitueurs ou sur des proxénètes, mais sur des femmes qui refusent catégoriquement de se plier à leurs exigences – en l’occurrence, moi – que ce nouveau projet assez hallucinant, donc, cache nécessairement quelque chose. Les projets réels sont autres que ceux qui sont annoncés.

    Un gouvernement réellement désireux de lutter contre la prostitution commencerait par supprimer toute imposition des revenus de la prostitution pour les prostitué-e-s.

    Et mettrait fin par la même occasion à toute collaboration des services de l’Etat avec des proxénètes.

    Je répète que les indicateurs des services fiscaux pour l’imposition des prostituées ne sont autres que les proxénètes eux-mêmes.

    Pourquoi aller en chercher d’autres pour taxer aussi les clients ?

    Ce sont encore eux qui vont faire le travail, et certainement pas dans le but d’assécher la manne.

  6. Ce qui est sûr, c’est que l’UMP commence à prendre de la distance avec cette proposition de loi qui se voulait « consensuelle » (puisque Roselyne Bachelot avait initié la démarche).
    Voir
    [url]http://www.bienpublic.com/politique/2013/11/06/alain-suguenot[/url]
    Alain Suguenot, député-maire de Beaune, tente de ramener un peu de bon sens et Ségolène Royal commence à sentir le piège d’un débat clivant.

  7. Bordels d’Etat : par chez moi, ça marche très bien, et depuis fort longtemps.

    Les lieux dédiés aux activités prostitutionnelles sont tous équipés de caméras infra-rouges par les proxénètes qui les gère, avec l’agrément de fait du tribunal.

    Les clients ne s’en rendent pas compte tant qu’ils ne sont pas spécialement ciblés, ou seulement quand ils voient arriver la douloureuse dans le cas contraire. On leur demande alors du fric ou des signatures.

    Grosso modo, ça sert à financer les campagnes de droite et corrompre les décideurs de gauche.

  8. Et voilà, qu’est-ce que je disais, j’avais pas vu plus tôt :

    [url]http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/11/06/01016-20131106ARTFIG00336-l-ex-patron-de-la-f1-veut-que-google-supprime-ses-videos-sado-masochistes.php[/url]

    Pyjamas rayés pour les prostituées victimes de pratiques ultra-violentes, le « client-prostitueur » s’est fait piéger, et c’est en France qu’il obtient une condamnation de Google à retirer les images, au motif du respect de sa vie privée, et pas du tout de celles des victimes, dont tout le monde se fout, comme d’habitude.

    Ma « déportation » en de tels lieux de « plaisir » est bien exigée à titre de condamnation, pour avoir au préalable refusé de commettre des crimes et délits contre la Nation, alors que je travaillais comme ingénieur d’études en informatiques sur des projets classés Secret Défense et Confidentiel Défense.

  9. On souligne : c’est sa vie privée, y’a aucun mal, c’est sa vie privée, il a le droit de violer et torturer si ça lui chante, et même de tuer, pourquoi pas, c’est sa vie privée, il fait ce qu’il veut. C’est privé, vous dit-on, circulez, y’a rien à voir.

  10. A propos, la mère maquerelle a aussi porté plainte contre moi pour atteinte à l’intimité de sa vie privée, sous prétexte que je me plaignais publiquement de ses campagnes de calomnies publiques à mon encontre, avec révélation de mon identité et de toutes mes coordonnées, récit de nombre de ses exactions passées à mon encontre (elle s’en vante publiquement !), vente publique comme prostituée, et appels publics au viol et au meurtre.

    Même principe : c’est sa vie privée, elle fait ce qu’elle veut.

    Elle n’a finalement pas obtenu gain de cause sur ce point, du moins pas à l’issue du jugement de première instance, mais j’ai bien été renvoyée en correctionnelle pour cette infraction totalement inexistante, et une condamnation de ce chef sera de nouveau demandée à mon encontre en appel.

  11. Je précise que ma mère maquerelle est fonctionnaire et défendue par un syndicat de fonctionnaires, alors que l’intégralité de toutes ses activités très sales à mon encontre n’ont strictement aucun rapport avec sa profession. Ce n’est d’ailleurs pas son syndicat qui la défend, c’en est un autre, d’un autre corps de fonctionnaires que le sien – toujours aucun rapport avec sa profession.

    Dans l’esprit de cette bande de barges, tout ce qu’elle fait en dehors de l’exercice de sa profession relève de sa vie privée. Ses activités sales sur Internet relèvent donc pour eux de sa vie privée, tout comme ses activités politiques, bien que les unes et les autres soient toutes publiques.

    Et c’est moi qu’ils font passer pour folle, débile, etc… toujours publiquement, bien entendu.

  12. Encore un truc assez rigolo, ou triste à mourir, c’est selon ce qu’on a dans le crâne :

    L’avocat de la mère maquerelle, qui est donc le juriste d’un syndicat de fonctionnaires de la mouvance des communistes révolutionnaires, fait sa pub sur Internet en affirmant que pour éviter toute confusion des genres, ou tout conflit d’intérêt, il ne défend que des salariés, et s’est spécialisé dans leur défense contre leurs employeurs, ou leur employeur unique, l’Etat.

    Mais… euh… je ne suis pas l’Etat ! Et je n’ai jamais employé la mère maquerelle d’aucune manière…

    En revanche, elle est bien complice de patrons voyous qui m’ont harcelée avec son aide jusqu’à obtenir mon exclusion définitive de tout tissu social après que j’aie refusé de commettre pour eux des crimes et délits contre la Nation.

    Pour eux tous, je représentais effectivement l’Etat français, contre lequel ils sont tous en lutte… de notoriété publique.

    La mère maquerelle conduit actuellement la liste Front de gauche du bled pour les municipales… mais chuuuut ! c’est sa vie privée…

  13. Ah, j’oubliais, elle vous a cité au juge d’instruction lors de sa procédure, Jef.

    Elle s’est plainte que je commentais parfois vos articles en mettant des liens menant vers mon blog pour soi-disant « diffuser » toutes mes « diffamations » à son encontre, celles qui ont consisté à démentir toutes ses « révélations » ou « informations » publiques me concernant, les qualifier de calomnieuses, et rétablir la vérité quand celle-ci pouvait être dite.

    Selon son avocat, ce sont les copies de ses propos publics me concernant que j’avais incluses dans les articles de mon blog consacrés à cet exercice qui auraient constitué les infractions d’atteinte à l’intimité de la vie privée dont elle se plaint : enregistrement et publication sur mon blog de propos soi-disant privés mais néanmoins tenus publiquement, sur un autre support public, de même nature, où ils restent enregistrés, et qui eux sont bien constitutifs d’atteintes à l’intimité de ma vie privée (j’en avais d’ailleurs expurgé ces aspects-là dans mes copies d’extraits), en plus d’être calomnieux.

    Comme vous le savez, elle est associée à un taré qui se dit écrivain, et qui lui prétend que je violerais son droit d’auteur dans le même cas de figure : citation de ses propos publics me concernant pour tout démentir.

    C’est quand même assez extraordinaire, non ? Ils ne contestent pas, ils se plaignent que je me plains et publie moi-même les droits de réponse qu’ils me refusent systématiquement.

  14. Donc, tout ce qu’ils font, m’inventer toute une vie qui n’est pas du tout la mienne, une personnalité, des pensées, sentiments, faits et gestes, propos ou intentions qui ne sont pas plus les miens, les appels au viol, menaces de mort et tout le reste, c’est leur droit : droit d’auteur pour celui qui se prétend écrivain sous prétexte qu’il a déjà réussi à se faire publier (l’éditeur avait promis qu’il publierait tous les manuscrits qu’il recevrait, dût-il tout réécrire lui-même…), et droit au respect de sa vie privée pour celle qui est fonctionnaire sous prétexte qu’elle n’agit pas dans l’exercice de ses fonctions…

    Et les magistrats du bled gobent quasiment tout…

    Comment sont-ils tenus ?

    Les caméras à infrarouge ?

  15. Encore un texte :

    [url]http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/11/06/halte-au-triomphe-de-l-interdit_3509404_3232.html[/url]

    On trouve le mot « porc », dedans. Sera-t-il censuré ?

    J’ai été condamnée (10 000 euros d’amende + 5 000 euros de dommages et intérêts, sans compter quelques accessoires) notamment pour avoir utilisé ce mot pour désigner les « clients-prostitueurs », non nommés, que la mère maquerelle a envoyés me harceler ou m’agresser sexuellement durant deux décennies.

  16. Pour info :

    Un de mes « clients-prostitueurs » (que j’ai renvoyé à sa mamma comme tous les autres) affiche actuellement sur Facebook de ses amies prostituées. Il a 65 ans et on se demande si les Thaïlandaise sont toutes majeures.

  17. [b]Un petit coucou[/b], eh bien, vous nous en avez dit là… Dans l’histoire, je comprends que vous avez subi un odieux chantage et qu »ils » ont toute les clés en main pour passer pour des victimes aux yeux de la loi. Peut-être « enquêter » afin de trouver d’autres témoignages qui viendraient étayer le votre et vous rendre plus crédible devant un tribunal ? Pas simple quand on connait la longueur de leur bras. C’est un combat à mener et il me semble que vous en avez la carrure…

  18. Jeff, je pense qu’il faut faire les choses dans l’ordre. Le gouvernement ne peut pas tout mener de front, sinon, ils trouvent un nouvel Hitler et on réouvre les fours crématoires… Priorité, démanteler les réseaux pédophiles et les traites des blanches. Pour ceux-là, pas de pitié, ils sont nocifs pour la société, l’empêchent de progresser. Ensuite, pour celles qui veulent disposer librement de leurs corps eh bien je serais d’avis qu’elles passent devant une commission psychologique, un entretien où elles pourront convaincre le « juré » que ce « métier » qu’elles souhaitent exercer est libre de tout préjudice moral et qu’elles en connaissent les risques tout en étant suffisamment vigilante sur les éventuelles conséquences physiques… Celles-ci auraient une adresse bien définie pour « exercer » avec par exemple un système d’alarme en cas de pépins.
    Voilà, là, comme ça, une première conclusion sur tout ce que je lis ces derniers temps sur la prostitution.

  19. Bonjour Nathalie,

    Non, il n’y pas de chantage, sauf au tout début, il y a très longtemps : si vous n’obéissez pas, on vous fait ci, ça, ça… Je n’ai jamais cédé, et les menaces ont été mises à exécution. Depuis, le rouleau compresseur a toujours avancé sans que rien ne puisse jamais le faire reculer. Témoignages et autres éléments de preuve : j’en ai toujours eu des tonnes, mais les juges refusent catégoriquement de les considérer, ils sont corrompus. Que faire contre ça ?

  20. De l’abolition de la prostitution ou de la lutte contre le proxénétisme :

    Avec mes réflexions un peu désordonnées sur les trois derniers articles de Jef, concernant ce sujet, et mon affaire personnelle qui par certains aspects s’en rapproche quand même beaucoup (on essaie de me contraindre à la prostitution par tous les moyens et depuis fort longtemps), j’essaie d’expliquer sans pouvoir tout dire que justice et gouvernement français se foutent royalement de la gueule du monde.

    Il n’y pas en France de lutte contre les proxénètes ou leurs réseaux, ou celle-ci reste très marginale, anecdotique. Elle n’a jamais répondu à aucune vraie volonté d’abattre ou au moins de réduire le système prostitutionnel en France, et ce pour au moins une raison simple à comprendre, c’est que l’Etat en est le premier bénéficiaire : avec tous les impôts qu’il perçoit sur les revenus réels ou supposés des personnes prostituées, c’est le plus grand proxénète du pays, et de loin.

    A partir du moment où l’on est victime de proxénète(s) sur le territoire français, il est vraiment très difficile, voire impossible de se sortir des ennuis, toujours très graves. J’en fais l’expérience depuis plus de vingt ans, je peux en parler. Les juges obéissent tous aux proxénètes. Ceux qui seraient tentés de les contrarier sont de toute façon toujours mutés ou dessaisis avant d’avoir pu prendre une quelconque décision. Donc, ils obéissent. Et c’est pareil pour tous les politiques. Nous sommes en fait gouvernés par les proxénètes, qui a de multiples reprises ont obtenu le vote de lois qui arrangeaient ou facilitaient leurs affaires.

    Pour l’heure, je ne vois toujours pas se profiler le moindre changement.

  21. Bonjour,

    J’en rajoute une couche pour ceux qui n’auraient pas encore compris, parce que je crois que c’est nécessaire.

    En France, il n’y a rien d’important qui se décide dans le domaine de la prostitution ou du proxénétisme sans l’accord des proxénètes. Pour autant que je sache, la plupart du temps ce sont même eux qui ordonnent en fonction de leurs intérêts.

    J’ai personnellement une expérience de leurs pratiques de plus de vingt ans, non pas comme prostituée, mais comme femme refusant catégoriquement de se prostituer, en dépit des exigences de proxénètes qui n’ont jamais ménagé leur peine pour réussir à me contraindre à la prostitution.

    La première chose qu’ils ont faite pour y parvenir, ou tenter d’y parvenir, outre me couper les vivres tout en mettant à ma charge des sommes indues ou injustifiées, a été de m’isoler totalement, d’éloigner de moi toutes les personnes normales que je pouvais fréquenter quand ils me sont tombés dessus, puis de veiller à écarter de mon entourage toute autre personne normale que je pouvais rencontrer par la suite, tout en m’y imposant la présence et les agressions perpétuelles de « clients-prostitueurs » qu’ils m’envoyaient pour me harceler.

    Cependant, il n’a pas toujours été facile pour eux de convaincre tous les gens normaux que je pouvais fréquenter de cesser définitivement toute relation avec moi pour me laisser entre leurs mains, afin qu’ils puissent faire de moi ce qu’ils voulaient. Il s’en trouve toujours quelques-uns qui font preuve d’un peu plus de caractère que la moyenne et résistent, même lorsqu’ils sont menacés de mort. Et puis en ce qui me concerne, les proxénètes n’ont jamais réussi, non plus, à casser les liens du sang qui étaient les miens.

    Résultat : il y a toujours eu des gens pour contrarier tous leurs projets me concernant, par exemple avec des témoignages ou des certificats médicaux.

    Je vois donc très bien l’intérêt d’une nouvelle loi stigmatisant les « clients-prostitueurs ».

    A mon avis, elle vise en priorité toute personne de l’entourage d’une prostituée, ou d’une personne à prostituer, susceptible de déranger des proxénètes.

    Les « clients-prostitueurs » qui risquent réellement d’être poursuivis et condamnés sont à mon avis tous ceux qui oeuvrent au contact de prostituées, tentent de les aider à sortir de la prostitution, et d’obtenir des poursuites contre les proxénètes.

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