Hommage du CSA à Léonard de Vinci…

 

Il arrive qu’un documentaire, tel Capital ou Zone Interdite, présente un intérêt et que l’on se laisse tenter un dimanche soir faute de mieux quand la musique d’Arte s’est tue.

Assez vite, un phénomène devient exaspérant. Le progrès technique aidant, nous avons droit à du texte spéculaire dans une foule d’images.

L’écriture en miroir qui était la particularité de Léonard de Vinci dans toutes ses notes a obsédé le CSA qui a cru bon de communiquer aux monteurs sa prédilection.

La chasse à la pub clandestine a pris un tour quasi grotesque. A croire qu’il faut encourager l’illettrisme ou bien, que, faute d’illettrés, il faut rendre la lecture insipide ou impossible.

Passe que l’on floute les visages et les numéros de voiture au nom du respect de la vie privée. Mais que l’on empêche de lire le nom du magasin de la grande distribution où a lieu le reportage est infantile.

Depuis longtemps le marketing a utilisé les couleurs pour se faire reconnaître. Qui n’a mémorisé le bleu blanc rouge du C de Carrefour, le rouge d’Auchan, le U etc… La sémiologie de l’image nourrit la pub pour la plus grande captation des consommateurs.

Les personnes qui ont eu la bonne idée de revêtir leur plus beau T-shirt pour l’émission ne seront pas récompensées de leur effort.

Mais comment comprendre que le Stade de France entre autres rutile de pubs que l’on se doit de lire. On en projette même sur le terrain pour les plans larges. Est-ce encore l’œuvre de M. Le Lay que ses successeurs entretiennent ? Ou a-t-on payé le CSA pour que l’on absorbe notre dose en continu ? A moins que ce soit pour améliorer le budget de FT !

Dans chaque cas, l’infantilisme prime et le spectateur est le dindon de la pub.