Violence familiale, quelles répercussions sur nos enfants ?

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Des disputes et des heurts, il y en a dans toutes les familles. Si on n’est pas d’accord avec tel ou tel sujet, on s’exprime plus ou moins fortement. C’est normal et ce n’est pas de la violence. Dans certaines familles,  on ne sait plus s’exprimer autrement qu’avec la violence. Il existe deux sortes de violences, celle qui s’exprime par la force et l’autre par le chantage affectif.

 Violences physiques

Lorsqu’on est  jeune adolescent et qu’on subit ces violences, on se sent toujours inconsciemment coupable. Souvent, il ne reste qu’une solution : sortir du milieu familial. Devant cet état de fait, il ne reste qu’une solution : demander de l’aide. L’assistance sociale, la brigade des mineurs ou même le juge pour enfants sont là pour aider les mineurs en difficulté. Ils leurs permettront, d’une manière définitive ou temporaire un placement dans une structure d’accueil (famille) ou foyer. Chaque enfant doit avoir le droit de consulter seul et de lui-même une assistante sociale ou le juge pour lui faire part de ces problèmes. Il est de leur devoir de l’écouter et de l’aider.


 

Violences affectives 

Le chantage affectif s’exprime toujours par de bons motifs ou de bonnes intentions. On parle de sacrifices, de sentiments… Cette violence est particulièrement paralysante. Elle représente un besoin de manipulation et de possession. L’enfant n’a pas la possibilité de devenir autonome et de s’épanouir pleinement. C’est une violence qui trompe : elle est souvent douce, gentille et polie ! Pourtant, il faut se révolter! Les enfants ne doivent pas vivre dans la culpabilité. Il ne faut pas oublier que les parents, qui se comportent de cette façon,  vivent forcément une situation difficile (difficulté d’intégration, divorce, problèmes financiers …). Souvent, la violence est le seul moyen de se sentir exister. Le chantage affectif est une façon de s’approprier l’autre pour essayer d’aller mieux. Ils n’y arriveront jamais ainsi et ne trouveront sûrement pas une solution pour régler leurs propres problèmes. On ne peut en aucun cas tenir l’enfant  responsable du mal-être de ses parents.

 

Beaucoup trop d’enfants sont élevés dans la violence et le mensonge et ils reproduiront probablement le même schéma. Peut-être iront-ils jusqu’à se faire du mal à eux-même.

 « Je suis chez mes parents. Ils me frappent sans arrêt et ne supportent pas mes difficultés scolaires. J’en ai vraiment mare. Je pense souvent au suicide, mais je ne sais pas si c’est la meilleure solution… Je voudrais partir, mais je n’ai pas d’argent… » Nadège, 17 ans.

 Il faut souscrire sans la moindre culpabilité, avant qu’il ne soit trop tard. Personne n’a le droit d’imposer une loi par la force ou par le chantage affectif. Et n’oublions pas que le grand problème de la violence est de « répondre par la violence ».

4 réflexions sur « Violence familiale, quelles répercussions sur nos enfants ? »

  1. Malheureusement cela existe encore …
    La violence envers les enfants et adolescents est une leçon de « Comment détester ses propres parents ? »
    Le pire c’est que peu de jeunes osent dire ce qu’ils pensent ou endurent car ils en ont peur et surtout peur des conséquences.
    Le mieux serait d’aidé ses jeunes sans qu’ils aient à demander de l’aide mais encore faudrait-il être médium, car la violence, les jeunes savent la dissipée et afire comme si de rien n’était.
    Je rectifie, le mieux serait qu’il n’y ait pas du tout de violence mais là encore la violence mais malheureusement parti de l’Homme.

  2. Il existe bien d’autres violences au sein des familles…psychologique (qui est lié au chantage affectif) , sexuelle, financière…
    Le tout est de savoir où sont les limites à ne pas franchir lors de désaccords familiaux. Rien ne justifie une quelconque violence. Et les enfants? Ils se construisent selon ce qu’ils ont vu au quotidien, la famille étant la première société dans laquelle nous apprenons à nous positionner.

    Notre société est tout de même peu formatrice pour nos enfants en terme de comportements sociaux…on est très en retard notamment par rapport aux pays nordiques. Mais bon, on fait ce qu’on peut.

  3. LES-VIOLENCE-FAMILIALES-SONT-GENERERS-pour causes le desordre sexuels d’une societe,qui ne fait que les atissees,les configurations du citoyens profanes sont tres limitee…,pour cause l’education.

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