Vaya con Dios, une bonne histoire belge

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Comme son nom ne l’indique pas, Vaya con Dios est un groupe belge formé autour de la chanteuse Dani Klein. Bien qu’elle ait toujours affirmé qu’elle ne s’y risquerait pas, elle sort son premier album en français.

Elle a toujours su s’entourer de musiciens hors pair.  Dès le premier album, en 1988, accompagnée de Dirk Schoufs (bassiste) et Willy Lambregt, (guitariste), elle remporte un grand succès en Belgique et en France. Le style éclectique du groupe séduit : c’est un mélange de blues, de sonorités hispaniques ou latino. Hélas, le groupe va éclater avec les départs de Willy puis de Dirk (il décèdera peu de temps après). Dani Klein continue sa carrière en solo puis décide de s’arrêter en 1996. Elle sortira un nouvel album en 2004 : « The promise ».

Dans ce dernier album, « Comme on est venu », Dani a encore su s’entourer : jugez-en plutôt ! Philip Catherine, grand guitariste de jazz belge dans « la vie, c’est pas du gâteau ».

Le grand Toots Thielemans l’accompagne à l’harmonica dans une mélodie mélancolique et suave : « Il restera toujours ». Deux chansons de Léo Ferré (« Vingt ans » et « Pauvre Ruteboeuf »), dont elle donne un nouvel éclairage s’insèrent naturellement dans ce florilège de chansons poétiques et variées. L’album se termine par un morceau instrumental composé par le père de la chanteuse. Il décèdera peu de temps après l’enregistrement.

La chanson éponyme de l’album, « Comme on est venu », est une attaque assez virulente des religions. La chanteuse se produira dès le 19 janvier à Bruxelles, ce sera le point de départ d’une tournée.