Une vie de dinde de noel

Je me souviens de ses images incroyables et terrifiantes de ces machines ou défilaient des petits poussins en file indienne. triés, baladés puis "projetés" dans des bacs…la seule intervention humaine nécessaire, un travail des plus ingrats: découper les petits becs des volatiles (pour éviter qu'ils se blessent entre eux!), et jeter les "rebuts" dans une poubelle. Le tout sonorisé par des "cuic-cuic" qui très certainement expriment la peur et l'incompréhension d'un tel traitement. Et les poussins n'ont qu'une journée de vie au compteur. "L’existence d’une volaille dite « industrielle » est relativement courte : treize semaines pour une femelle, dix-sept pour un mâle en moyenne. Nourrie à doses très régulières (elle est même réveillée la nuit toutes les deux heures pour manger), elle atteint un poids de 4 à 8 kg au moment de son abattage. L’animal est protégé des maladies à coup d’antibiotiques au cours de sa croissance, puis confiné à l’intérieur d’un poulailler souvent fermé à la lumière du jour (7 bestioles au m², selon des associations de défense des animaux de ferme). Il est ensuite abattu, puis commercialisé, principalement dans la grande distribution."…Planete Terra

La grippe avière aurait certes dû faire baisser les ventes de dindes et de volailles en générales. L'importation et l'agriculture biologique combleront le manque pour permettre à Noël, comme beaucoup d'autres fêtes, d'être synonymes de massacres animales. Et puis, la fameuse dinde a beaucoup plus de succès aux États-unis, qui consomme cinq fois plus de volailles qu'il y a 50 ans…

4 réflexions sur « Une vie de dinde de noel »

  1. Pauvres animaux
    Je ne suis pas végétarienne. Mais je suis convaincue que les animaux doivent être élevés dans la dignité et non dans la souffrance.
    Nous parlons des poules, mais et les cochons, et les vaches, et les chevaux. Les images de leur calvaire sont insoutenables.

    Sans parler de la vivisection, pratiquée avec tant de cruauté.

    L’homme n’a t’il donc aucune dignité.

    Il faudrait un Ministère de la Cause Animale. Leurs porte-paroles ont tant de travail, la tâche est mondialement immense. Pourquoi les animaux seraient-t’ils traités avec tant de cruauté ? Ils sont sur terre comme nous.

    Qu’avons-nous prouvé à la nature qui nous donne le droit de nous sentir supérieur à elle ? L’être humain est à refaire.

  2. Wé terrible le pauvre sort de ces petites bètes 😕
    Je profite de ton post pour faire un petit rappel ( pas pour toi qui est végétalien 😉 ) .
    Peu d’entre nous savent identifier la provenance d’un oeuf. cela à pourtant toute son importance pour faire le bon choix, notamment face à certaines mentions ou illustrations trompeuses ( nous avons déjà vu des oeufs marqués “oeufs du terroir” avec illustration ad’hoc qui se sont avérés être de véritables oeufs de batterie).
    Les oeufs du commerce sont identifiés par une mention sur l’emballage et souvent un nombre tamponné sur l’oeuf :
    C’est le 1er chiffre (0, 1, 2 ou 3) qui permet de déterminer la provenance des oeufs :
    “0″ pour l’élevage biologique –
    “1″ pour les poules élevées en plein air (4 m de parcours /poule) –
    “2″ pour l’élevage au sol (poule disposant d’un espace “décent”) –
    “3″ pour l’élevage en cage soit ! 1 cage de dimension feuille A4 par poule ! ceci pour la durée de leur sombre simulacre d’existence (poules déplumées stressées sujettes au piquage et aux os fragilisées). A savoir que cette existence concentrationnaire n’est rendue possible que grâce aux antibiotiques.

    Notez aussi que les cages sont interdites en Suisse depuis 1992 et seront interdites en Allemagne dès 2007 !
    Alors, lisez les codes avant d’acheter ou préférez les labels :
    – label rouge, gage de qualité également pour la vie des poules (limitation à 6000 poules /élevage)
    – label “oeufs pondus dans des nids de paille et ramassés à la main”
    – Attention au label “fermier” qui est encore l’objet de polémiques.”

    Même si le mieux serait certainement de faire comme notre ami Jiminix .

    DD ( qui n’est pas végétalienne mais qui n’aime pas les oeufs et c’est tant mieux ! )

  3. Pensée aux animaux sacrifiés
    Pensée aux animaux sacrifiés, depuis les oeufs d’esturgeons jusqu’aux écrevisses ébouillantés..en passant par les moutons égorgés…

    Libertus

Les commentaires sont fermés.