Une tuberculose à 1,4 million de dollars

Andrew Speaker ne se doutait probablement pas que la tuberculose qui le rongeait, allait lui coûter aussi cher !

Lorsqu’il prend l’avion en mai, pour une correspondance Prague-Montréal, il sait pourtant qu’il est atteint d’une forme de tuberculose résistante aux antibiotiques.

 

Cet avocat ne prend pourtant aucune précaution sanitaire et se mêle aux passagers, sans penser une seule seconde au drame qu’il est peut-être en train de provoquer…

Aujourd’hui, 8 passagers du vol portent plainte contre M. Speaker et demandent 1,4 millions de dollars. Une somme colossale, que l’américain devra verser s’il est reconnu coupable d’un acte de négligence ayant entraîné la contamination d’autres passagers de l’avion.

Parmi ces personnes, certains vivent désormais un véritable enfer. En effet, la tuberculose est une maladie vicieuse, dormante, qui se manifeste généralement longtemps après que la victime ait été en contact avec un patient infecté. Les 8 passagers et leurs proches doivent maintenant attendre, attendre que peut-être un jour, la tuberculose ne se développe dans leurs organismes.

Un vieillard de 72 ans doit vivre à l’écart, dans une pièce réservée à son effet. Sa femme, ses enfants et petits-enfants n’osent l’approcher. Un des passagers a déjà développé une tuberculose. Un jeune étudiant s’est vu refuser l’accès à son université. Des vies brisées par l'imprudence d'un seul…

Quant aux Etats-Unis, ils ont accueilli M. Speaker avec une quarantaine, du jamais vu depuis 1963 !

6 réflexions sur « Une tuberculose à 1,4 million de dollars »

  1. nombriliste
    Son médecin l’avait prévenu, il est avocat de profession ce qui exclut un peu les circonstances atenuantes de faiblesse mentale.
    Cette personne n’a aucune excuse : prison

  2. Si la maladie de cet homme avait été si contagieuse que çà, il aurait été mis en quarantaine dès que le pronostic avait été établi. Si cela n’a pas été fait, c’est plutôt son toubib qu’il faudrait condamné pour faute profesionnelle.
    Encore un exemple flagrant de l’utilisation par les médias des infos « psychotantes » pour faire monter l’audience et promouvoir le tout sécuritaire si à la mode depuis les Twin Towers.
    buzzn buzz buzz, tremblez messieurs-dames. Et dormez-bien.

Les commentaires sont fermés.