Un père…et gagne…

Les dés sont jetés ! Pair ou impair, dimanche, les pères sont partants et nous les jouons gagnants ! Il ne s’agit pas de commettre un impair, de ne point penser à leur fête. Vous perdriez des points et vous ne seriez pas à la fête ! Juin nous offre des jours interminables, alors, vous avez intérêt à ne pas vous sentir minable !  

Une chance, pour cette fête-là : Pas de bougie bougie, ni de prière du soir… Donc pas de péché mortel si vous n’apportez pas de gâteau. Pas besoin non plus de vous mettre à genou. Votre père n’est quand même pas Dieu le Père…  Si ? Ah, ben, j’en perds mes repères…

Quoi qu’il en soit. La journée se doit d’être super ! Quelques présents pour signifier que par le passé, votre père vous a aidé. Un geste pour qu’il comprenne que vous n’avez pas oublié. Peu importe d’où viendra votre cadeau, d’un Hyper ou d’une boutique. Les temps ne sont pas prospères ? Alors soyez juste présent, vous-même, et offrez un regard et un sourire.

Ah, la fête des pères…. J’entends déjà des langues de vipères… Qui vont nous expliquer encore et encore que ce jour-là n’est qu’une fête de plus. Que ça fait marcher le commerce et courir les enfants… Faisons mine de ne point comprendre ces langues-là. Disons-nous que tant qu’on peut courir, on s’en réjouira, et que si les commerçants ont le sourire, on sera agréablement surpris ! Et puis, si cela n’était pas une « fête de plus », ce serait une « fête de moins »…. Et comme l’esprit de fête nous fait du bien à la tête, ne lui tordons pas le cou…

Vous restez sur votre quant-à-soi ? Soit !  Mais pour tous les autres, imaginez, sondez, n’offrez rien d’impersonnel… Choisissez avec soin, empaquetez, enrubannez et tendez le paquet. Cravate de soie ou chemise à pois, grand cru ou fins biscuits, chocolats ou parfum d’ailleurs, panier garni ou sacoche vide, pages à lire ou invitation à tourner la page…

Dans « pa-pa », il y a deux pas, que vous franchirez, c’est sûr, tant le terrain parait sans embûches, voire même accueillant…  Deux pas vers un homme, sans qui vous ne seriez pas là…  Deux pas, pour un peu de légèreté, dans un monde cafi de gravité…  Il faut juste se laisser porter, écarter les bras, amicalement, comme en apesanteur..

Bonne fête à tous les papas, et bonne fête papa !