Un pas vers la pleine souveraineté de l’Afrique

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La rencontre du Conseil de sécurité de l'ONU, sur la "Paix et sécurité en Afrique", convoquée par Nicolas Sarkozy, s'est voulue un moment de vifs échanges entre les dirigeants africains et leurs partenaires occidentaux.

Des discours de rupture ont été tenu par les différents intervenants. Le président de la Commission de l'Union africaine, Alpha Oumar Konaré, a demandé "la suppression (pure et simple) des bases militaires en Afrique".

Cette position rejoint celle de tous ceux qui oeuvrent à la pleine souveraineté de l'Afrique.

 

Mais personne n'avait jamais osé l'exprimer aussi clairement avant la crise ivoirienne au cours de laquelle la Côte d'Ivoire et son Président, Laurent Gagbo, ont su se dresser contre tous ceux qui n'avaient pas encore compris que le glas du néocolonialisme avait sonné.

Selon M. Konaré, "si les financements et autres aides au développement sont nécessaires au continent africain, ils ne doivent pas servir de prétexte aux puissances étrangères pour s'ingérer dans les affaires intérieures des Etats d'Afrique".

Des propos courageux qui ont été également tenus par le Président sud-africain, Thabo Mbeki, premier à prendre la parole à cette rencontre.

Encore un pas…

3 réflexions sur « Un pas vers la pleine souveraineté de l’Afrique »

  1. Oui certes, mais il faut croire que le jour où le monde se désengagera totalement de l’Afrique, les guerres s’y feront de plus en plus nombreuses, et la pauvreté s’y développera encore plus.

  2. Je pense par exemple au Zimbabwe, qui fut le grenier à blé de l’Afrique, et qui vit la famine à présent. Les dirigeants africains, et d’ailleurs les Africains eux-même, ont tendance à accuser de tous leurs maux les occidentaux, à tort.

    Et pendant qu’ils vitupèrent, avec un racisme insupportable contre les « blancs », (il suffit d’aller sur les forum africains pour s’en rendre compte), leurs pays s’enfoncent. Mais la bassesse de leur racisme leur suffit… ils crachent leur haine, ça leur permet d’oublier qu’ils sont peut-être eux aussi responsable de leur propre situation.

    Quand ils auront uniquement des entrepreneurs chinois sur leur sol, ils n’iront pas se plaindre de leur nouvelle condition.

  3. Somalisation en vue
    Déclaration qui a un étrange parfum démagogique.Remember le Congo Belge.Les Belges sont partis. Mais au moins ils avaient doté le pays d’infrastructures notament ferroviaires.

    Aujourd’hui plus de 45 ans après l’indépendance le Congo ne s’en est toujours pas remis.Au point que beaucoup de Congolais regrettent le colonisateur, malgré leurs exactions!

    Il y a deux aspects qu’il faut dissocier

    1)l’aspect militaire

    ex:Sans l’opération Licorne en Côte d’Ivoire nous allions droit vers une guerre civile d’une toute autre ampleur.
    Par ailleurs le travail des forces françaises au Tchad et en Centrafique est fondamental pour s’opposer aux djandawides etc….

    Le retrait des bases militaires serait une erreur génocidaire.
    Il n’y a pas d’autres mots.Petit détail un pays accueillant une base americaine n’a jamais été envahi.Point barre.L’inverse est beaucoup moins vrai!!!!

    2)l’aspect économique

    Je suis le premier à dire que l’aide des pays développés n’a pas été suffisante et ne l’est toujours pas.Que certaines décisions du FMI et de la la banque mondiale posent questions.

    Mais les Africains auraient intérêts à nationaliser certains secteurs de leurs économie notamment le pétrole(cf ce qui se passe en Bolivie et Equateur)tant pis donc pour Total.Qu’attendent-ils?

    Cela provoquerait le renchérissement du pétrole, et l’obligation pour les pays consommateurs d’utiliser les énergies renouvelables.A charge pour les pays africains d’utiliser ces ressources de façon raisonnée. Ce qui lorsqu’on voit le niveau de corruption dans la plupart des pays africains est loin d’être évident.Il s’agira pour ces pays d’assurer leur transition écologique le plus vite possible

    Au niveau économique il faut dissocier les appétits voraces des grandes multinationales et les milliers de microprojets lancés par des ONG en faveur de l’Afrique.Des ONG chinoises, j’en connais pas beaucoup!

    Si les Africains prennent ce genre de décision, ils devront en assumer la responsabilité!

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