Un médecin allemand pour soigner les otages des FARC

 

Le médecin allemand Tobías Kauffman propose ses services pour se rendre dans la forêt colombienne pour y examiner et y soigner les otages aux mains du groupe terroriste des FARC.

Le docteur Kauffman s'est mis en contact avec les médias colombiens et leur a indiqué qu'il se rendrait en Colombie par ses propres moyens et de la manière que lui indiqueraient les FARC.

Tobías Kauffman a souligné qu'il était vraiment résolu à se rendre dans la forêt pour sauver les otages les plus malades, comme le colonel de police Luis Mendieta ou la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, et pour soigner tous les autres détenus qui le nécessitaient ainsi que les combattants des FARC si ceux-si le souhaitaient.

Le médecin allemand a expliqué que la tragédie des otages l'attristait énormément, mais qu'il voulait aider toutes ces personnes qui souffraient, et que ce serait sa façon à lui d'appuyer la paix.

Tobías Kauffman a affirmé qu'il n'avait pas peur qu'il était persuadé que quand les FARC le verraient arriver dans la forêt avec ses médicaments pour les soigner, eux et leurs otages, ils le traiteraient bien et ne le laisserait pas pourrir dans les montagnes colombiennes.

Le médecin allemand a demandé aux médias colombiens d'avertir les otages de son arrivée et il a conclu son message en s'adressant directement à eux par ces mots : « rassurez-vous, je suis certain que, grâce à Dieu, je serai très rapidement parmi vous pour vous soigner avec de bons médicaments. »

Une réflexion sur « Un médecin allemand pour soigner les otages des FARC »

  1. Le visage du courage
    C’est bien le seul qui parle d’affronter seul les Farc. Jusqu’à présent, seuls les journalistes ont pu les approcher, et on sait pourquoi : les Farc aiment les médias et cherchent à démontrer qu’ils ne sont pas les monstres que tout le monde décrit.

    La réalité est pourtant toute autre. Ce médecin va peut-être payer très cher son initiative. Au moins a-t-il, lui, trouvé comment agir à titre individuel.

    Bravo, Tobias Kauffmann !

Les commentaires sont fermés.