Travailler d’une façon précaire à et pour l’Education nationale

L'Education nationale fait encore parler d'elle en raison de la prochaine mesure qui consiste à supprimer les postes d'aide éducateur. Un peu partout en France, la mobilisation est de mise : les postes, qui ont été créés, sont d'une grande utilité, alors qu'un grand nombre de jeunes ou de moins jeunes sont sans emploi, des emplois peuvent et doivent être créés dans l'Education nationale, etc. 

 

Ces emplois, qui sont certes utiles, sont vraiment un leurre puisqu'ils ont, ou ils ont eu, une durée déterminé et non indéterminée et que le temps passé dans tel ou tel poste n'est pas du tout qualifiant. 

Prenons, par exemple, un jeune qui, au départ, ne connaissait rien à la fonction de bibliothécaire et qui a été formé au fur et à mesure du temps à ladite fonction, une fois son contrat terminé, c'est comme s'il n'avait jamais rien acquis.  Par conséquent, il se trouve dans l'impossibilité de faire valoir son expérience professionnelle acquise.

 

Voilà  un bel exemple pour encourager le privé à ne pas précariser les contrats de travail et à ne pas délocaliser.