Toulouse : le dynamisme d’une grande ville, la douceur de l’art de vivre occitan

Toulouse est la quatrième commune de France en terme de nombre d’habitants et passera vraisemblablement devant Lyon à l’orée 2020. Elle se situe au second plan des villes universitaires, et ce, depuis le Moyen-Age !

Jouissant d’un patrimoine historique riche et prestigieux, qui remonte à la période romaine du 1er siècle avant J-C, et d’une position géographique exceptionnelle, entre Atlantique, Méditerrannée, Massif central et Pyrénées, la cité qui fut jadis la perle de la Gaule narbonnaise a su se développer harmonieusement entre dynamisme et art de vivre.

Ce n’est pas pour rien qu’elle caracole régulièrement en tête des villes les plus attractives de France, voire d’Europe !

Chaque année depuis 10 ans, ce sont en effet près de 12 000 nouvelles arrivées qui drainent leurs particularités et embellissent le métissage de la culture occitane.

La ville n’est pas seulement "rose", comme la couleur des briques des constructions occitanes traditionnelles la qualifie depuis longtemps, non sans romantisme !

Aujourd’hui, elle se pare de toutes les couleurs et revendique une multitude de cultures différentes cohabitant dans ses rues, qu’il s’agisse des venelles tortueuses médiévales qui font le charme absolu du centre ville, les artères tout haussmaniennes percées au 19ème siècle ou les faubourgs plus populaires de la rive droite. 

Le dynamisme de la grande ville bat aussi dans le tempo soutenu de son "périph", rocade, dirons-nous ici avec l’accent.

Il transparaît également dans le tissu économique : capitale européenne de l’aéronautique et de l’aérospatial (Airbus, projet de Galiléo à Montaudran pour 2012, Cité de l’Espace), ville de pointe sur les biotechnologies (Pierre Fabre, 1er laboratoire pharmaceutique d’Europe, Sanofi-Aventis, Cancéropôle avec sa myriade de PME innovantes).

Ne parlons pas de la richesse des évènements culturels organisés par des collectivités de gauche qui ont considérablement développé les budgets dans ce sens : Orchestre National du Capitole, Piano aux Jacobins, Siestes électroniques, Afrik’A Toulouse, Marathon des Mots, Barrio Loco, Novela’s, CinEspana, Jazz sur son 31 -où l’on a pu en octobre 2010 par exemple, écouter les virtuoses du piano Yaron Ermann, Jacky Terrasson ou Monty Alexander pour… 5 € oui oui vous ne rêvez pas !-… il y en a donc bien pour tous les goûts !

Toutefois, l’effervescence de la ville est tempérée par la douceur de ses terrasses (Place Saint Georges, Place de la Trinité, Place Saint Etienne, Place Wilson, quartier de Victor Hugo, quartier Saint Aubin…),  et par les invitations de siestes ou de ballades détendues que lancent les berges du canal du Midi ou les quais de la Garonne, offrant une vue somptueuse sur le fleuve et les tours et flèches des cathédrales, des églises romanes ou des immeubles particuliers des 15ème et 16ème siècles, âge d’or du Pastel toulousain.

 

Voilà un tout petit aperçu des raisons qui font dire :

Bienvenue à Toulouse !