Sucker Punch… La frontière entre réel et imaginaire n’existe plus…

Sucker Punch est un film atypique et fascinant qui est sorti en 2011 dans les salles.

A travers la vie décousue et cauchemardesque de Babydoll, une jeune fille meurtrie, le réalisateur Zack Snyder a su construire un univers fantasmagorique et fascinant qui n’est pas sans rappeler celui des jeux vidéos. 

Lorsqu’on se risque à visionner un tel film, il faut s’attendre à une succession de scènes d’action toutes plus dynamiques les unes que les autres. Cela tombe bien, je déteste m’ennuyer lorsque je regarde un long-métrage.

 

A la mort de sa mère, Babydoll a su ce qui l’attendait. Son beau-père n’aspirait qu’à une chose, mettre le grappin sur l’héritage de son épouse. Mais voilà, cette dernière avait tout légué à ses deux filles. C’est pour cette raison qu’il a décidé de les éliminer. En tentant de sauver sa jeune soeur, Babydoll tire sur son beau-père. Malheureusement, la balle ricoche et tue, par accident, cette soeur qu’elle voulait tant protéger. 

A ce moment précis, le destin de Babydoll lui échappe totalement. Elle est internée de force dans un institut psychiatrique et devra subir une lobotomie. Afin de survivre, la jeune fille a pris l’habitude de s’évader dans son imagination.

 

Babydoll est une jeune fille fragile et attachante. Elle a beaucoup de personnalité et se laisse guider par la musique. A chaque fois qu’elle s’évade dans son imagination, elle nous embarque avec elle. Ses univers tournent constamment autour de samourais démoniaques ou de dragons qu’il faut occire. Ce n’est, ni plus ni moins, que les démons qui la poursuivent au quotidien. On passe ainsi du rêve à la réalité sans trop savoir où nous en sommes finalement. Le réalisateur a su jouer avec ces différents univers tout en les enrichissant avec des effets spéciaux à couper le souffle.

Même si les combats aériens penchent vers la démesure, on en prend vraiment plein la vue.

 

Pour ce qui est de la tenue des filles, certains pourraient déplorer le fait qu’elles soient si peu vêtues mais je vous rassure de suite… Elles ne seront nullement vulgaires. Au contraire, on a bien affaire à des guerrières !

 

Côté interprétation, la jeune Emily Browning se débrouille très bien dans le rôle de la courageuse Babydoll. L’actrice a su insuffler cette part de fragilité si touchante à son personnage. Elle s’en sort donc avec les honneurs.

Les autres actrices sont également convaincantes même si je déplore le fait que Vanessa Hudgens soit un peu en retrait par rapport à ses camarades. 

 

Mais, dans l’ensemble, c’est un bon petit film à savourer entre amis ou en famille. Si on réfléchit un peu, on se rendra compte que le scénario n’est pas aussi banal qu’on pourrait le penser…