Véronique Levy, Farid et Inès : cachez-nous ces conversions religieuses que l’on ne saurait voir !

Grandir dans l’ombre d’un frère de la trempe de BHL ne devait pas être facile à vivre au quotidien. Le virage à 180degrés qu’a pris Véronique Levy la propulsant aux antipodes de son frangin pourrait en être une conséquence, supputation à ne pas prendre avec des pincettes… Elle en est devenue si dégoulinante d’humilité que certains du genre de Jean Pierre Elkabbach vont jusqu’à suspecter une quête de reconnaissance dans sa conversion au catholicisme.

Alors que, les yeux mi-clos, Véronique affirme que l’avenir de tout juif est de se convertir au christianisme, ElKabbach plein d’ire la cravache de son regard hautain, l’accusant de vouloir décimer le peuple de Moïse à l’instar des auteurs du "détail" de la seconde guerre, (vidéo ci-dessous). 

C’est un peu comme l’histoire de Kevin et Christine rendue célèbre par M6, ces deux Roubaisiens devenus Farid et Inès après avoir grossi les rangs de l’islam. Chez eux, on ne badine pas avec la religion et les préceptes sont scrupuleusement inculqués aux enfants dès leur plus jeune âge. Une conversion qui aussi a fait l’effet d’une bombe auprès de certains, plus particulièrement auprès des homologues de Elkabbach : ceux qui paradoxalement s’offusquent du mépris de ce dernier face à la nouvelle recrue dans la famille du Christ. Comme une manière d’éviter ce miroir qui nous renvoie notre propre reflet. 

Tout comme Véronique, Inès et Farid ont manifestement  trouvé la voie répondant à leurs aspirations les plus profondes sans toutefois empiéter sur la vie des autres.Ils sont tous carrément bouleversants. Nul besoin du sabre de ces délateurs postés en masse ici-bas à l’affût de "fraude religieuse"  toujours prompts sinon à décapiter du moins à crier haro sur le mauvais croyant ! Dieu reconnaîtra les siens et en tant que Miséricordieux nombreux devraient trouver grâce à ses yeux…

La religion s’est comme vidée de sa substance, l’intensité de la foi est devenue inversement proportionnelle à la capacité de tolérance. Plus on est fou de Dieu, plus on diabolise l’autre au point de ne plus voir chez lui que la projection de nos propres fantasmes sans rien percevoir de ce qu’il est véritablement. Pire on devient carrément Dieu ! Mais un dieu empli de foudres et de rien d’autre. Pour le coup, on est en plein amalgame à prendre son fanatisme débridé pour l’expression de la religion même. 

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